mercredi, avril 09, 2008

La région de Gafsa est en ébullition: vidéos

Nous avons tous entendu parler de cette affaire qui agite le bassin minier de Gafsa depuis plusieurs mois. Depuis une semaine la région est en ébullition et les affrontements entre les jeunes et la police de Z.A.B.A, reste l'unique réponse à l'injustice sociale que subit nos jeunes compatriotes.






Elle prouve aussi que la jeunesse en a marre , elle est degôuté de cette ma.fia bou.limi.que. Ils veulent rester chez eux dans leur région avec leurs proches et vivre dignement . Ils en ont marre de mourrir noyés en essayant d'atteindre l'Europe , ils en ont marre des petits boulots ou pas de boulots du tout , de la corruption .

Et cette contestation qui vient du fond de leur trippes , ces jeunes et moins jeunes ont décidé de dire YEZZI c'est fini ont accepte plus .

Et le dispositif policiers autour de Redeyef et de Moulares fait froid dans le dos et montre à tous que une simple agitation dans le pays ,une simple contestation suffirait à renverser Z.A.BA.









Si la contestation se répend à l'extérieur du bassin minier de Gafsa c'est tout le pays qui s'embrasent Il en sont conscients !






Et voilà que je rêve en ce début de printemps 2008 espérant que notre Révolution du Jasmin fleurisse ...

6 commentaires:

Anonyme a dit...

Tu crois que les gens de tunis et du sahel vivent dans les même conditions pour en arriver à braver la police, en risquant le tout pour le tout ?

Tant que les gens ont de quoi remplir leur assiette, ils n'iront pas prendre un tel risque. Les seuls qui le font, sont ceux qui n'ont plus rien à perdre et ceux de redeyef et de je ne sais plus quelle autre ville au dessus de sfax, n'ont rien et ils réclament leur part .

Je ne connais pas la région ni l'étendue de la contestation mais je ne crois pas que les forces envoyées sur place éprouvent des difficultées pour circonscrire les lieux et étouffer la révolte .
Il faudrait d'autres exclus et révoltés qui se manifeste ailleurs pour que la situation devienne réellement incontrôlable .Il faudrait aussi dénormes défaillances de la part des forces chargées de les réprimer . Je trouve que cela fait beaucoup de conditions pour en arriver à un printemps du type dont tu parles . Ceci dit, ce sont toujours les mineurs et autres du genre qui ont mis à mal les gouvernements emportés par ces printemps de révolte . Le problème c'est que cette région est éloignée de tout et les routes et accès, faciles à barrer . Pour l'instant, ils ne tirent pas, mais dès que ces barrière seront franchies, ils le feront . C'est à partir de là, que tu sauras si tu vas avoir droit ou non à ton printemps .
Pour le moment tout le monde observe et c'est la spécialité des tunisiens d'attendre que quelqu'un d'autres fassent le travail . Les gens de ce coin sont réputés êtres très courageux, j'ai déjà eu l'occasion de m'en rendre compte .

Anonyme a dit...

Pourquoi ne pas emprunter la stratégie initialisée par la Résistance communiste française face aux nazis : structures légères, harcèlement continu, sabotages plutôt que d’envisager un affrontement massif voué à l’échec du fait de la disproportion du rapport des forces ?

… et puis même, est ce que qu’en se débarrassant de cette gangrène de Carthage cela apporterait une solution aux problème fondamental ?

Bessif, Anonyme

n.b.: je n'ai aucune de symathies particuliéres pour le communisme

Anonyme a dit...

Il clair qu'on peut bouger les choses en restant les bras croisés, et que des manifestations pareilles auront lieu un jour ou l'autre... Ce qui est à signaler c'est que la situation de Gafsa et environs, et plus généralement l'intérieur du pays n'est pas la même que celle sur Tunis et environs, c'est vrai qu'il y a un fort taux de chômage, mais les conditions ne sont pas les mêmes ici et à l'intérieur du pays... Je peux vous assurer qu'ici à La Marsa on vous rigolera sur le nez si vous leur parlez de manifestations, grêve de la faim et autres.. c'est malheureux cet écart..

Anonyme a dit...

Vraiment étrange ce divorce entre la périphérie côtière du pays et ses terres intérieures.
L’histoire de la Tunisie reflète à plusieurs reprises ces divergences intervenues entre le leadership de la première et l’esprit rebelle , voire la rébellion, de la seconde.

Dés l’époque punique ce clivage est apparu : aussi longtemps que Carthage est demeurée une thalassocratie puissante, elle s’est totalement désintéressée des territoires intérieurs africains. En revanche après la seconde guerre punique, amputée sévèrement de son potentiel maritime militaire et commercial, elle s’est tournée vers la mise en valeur agricole de l’arrière pays afin de compenser les diminutions de ressources subies ; Carthage a entretenu semble t il de si mauvais rapports avec ces populations que les numides et leur cavalerie se sont trouvés aux côtés des romain pour combattre Carthage (il est vrai, l’ambition des princes numides a du aussi compter).

Plus tard, lors de leur conquête les arabes n’ont pas rencontré de plus farouche opposition que de la part des populations berbères de l’intérieur, leurs premières conquêtes s’étant au tout début limitées à la bande côtière. Ce n’est que lors de la constitution de Kairouan et Madhia comme des bases solides qu’ils purent faire flamboyer la civilisation qu’ils apportaient, et faire de Tunis une capitale .

Ensuite les représentants du pouvoir ottoman, exerçant la tutelle beylical, devaient sporadiquement imposer par des expéditions punitives les volontés de l’autorité centrale.

Le théâtre d’El Djem, après avoir servi autrefois de camp à la Kahéna luttant contre l’envahisseur arabe, se le rappelle : il aurait été ensuite éventré au canon pour avoir servi de camp retranché à une rébellion.

Ce sont encore de la région du Sahel et de la zone plus au sud,, avant et après l’Indépendance, que sont venues s’exprimer les contestations les plus fortes contre l’autorité centrale par des émeutes régulièrement réprimées.

La France dispose de Paris pour faire ses émeutes, depuis la Fondre jusqu’en Mai 68 et même au delà, tandis que nous, nous avons l’intérieur du pays . Heureusement pour nous, comme pour la France d’ailleurs, la comparaison ne peut pas aller plus loin.
Et le plus étonnant, c’est que cette force centrifuge constante, ne semble jamais avoir altéré sérieusement l’unité profonde du pays.

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Smith ALan