jeudi, mars 27, 2008

jeudi, mars 20, 2008

lundi, mars 17, 2008

Fel Shara : Chant en Espéranto


Sunrise Ruby : Yasmine


Acte de Foi




La Polémique suscité par le débat autour de laïcité entre autres dans la blogosphère tunisienne a permis de révéler l’émergence d’un discours extrémiste dangereux que je prends personnellement (et je sais que je en suis pas le seul) très au sérieux .La plupart des bloggeurs ont présenté leurs points sur la question de façon directe ou indirecte. Que cela soit autour de la laïcité, l’égalité successorale, ou le Hijab.
Des attaques personnelles, des insultes ont foisonné mais ce qui a retenu mo attention c’est le discours tenu par certains commentaires ou par certains posts.

Il en ressort un constat effrayant à mes yeux : la radicalisation pure et simple de certains de mes concitoyens. Je respecte les points de chacun des acteurs dans ce débat mais il est clair que je suis farouchement opposé au discours extrémiste.

Quand a notre cher Tunisie elle est et elle le restera un pays arabo-musluman ,sa religion est l’islam et sa langue est l’arabe et rien ni personne ne changera cette donne.

Il va de soit qu'au contraire derrière cette prétendue liberté de culte sous couvert de laïcité, se cache une entreprise de sape qui consiste tout simplement à effacer l'islam de notre pays. Il n' y a qu'a voir leur blogs pour s'en rendre compte. Ces gens là ont développé une haine sans précedent vis à vis de l'islam et il veulent l'imposer aus restes des citoyens .Ils utilisent tous les supports qui s'offrent à eux et bénéficie du soutien de commentateurs étrangers qui leur envoient des liens vers des video bidons . Ils ne fait aucun doute que la motivation des ces commentateurs et de soutenir ce travail se sape entrepris par certains blogeurs tunisien. je ne vous demanderais pas de deviner de quel réligion sont ces étrangers , vous devez bien vous en faire une idée ..

Tout cela dans le seul et unique but d'effacer l'islam de la tunisie et c'est ce que dise des gens comme zizou et cie .Inutile de vous préciser que s'ils veulent s'aventurer sur ce chemin là, ce n'est pas l'islam qui sera effacé .On leur a dit, la terre est vaste et personne ne les retient .



Ce discours haineux envers la République tunisienne et envers les acquis de ma Tunisie moderne, prônent l’uniformisation, la soumission, l’exclusion, la répression, le retour à un système où la liberté individuelle passe aux oubliettes ou celui de la " Oumma " et d’un ordre divin imposé à tous et qui prime sur ceux de l’individu.
Un discours qui réprime l’émancipation de l’individu qui dénigre la diversité ou la tolérance celui qui rejette l’autre parce qu’il est différent.

Un discours basé sur une idéologie et qui comme tel , ressemble en tout point aux plus vieux démons qu’a connu notre Histoire Humaine de l’Inquisition aux Fascismes moderne.Un discours qui tient comme principe absolu que la majorité doit primer sur les Droits des minorités , un discours si emplit de haine envers l’autre - à la limite de la folie humaine - où son concitoyen est un ennemi à la solde des sionistes ou des puissances occidentales qui ne veulent que détruire l’Islam , ce même discours qui a engendré tant d’horreurs de par le monde , ce même discours qui finit par voir dans son propre peuple l’ennemi juré parce que mécréants , qui voit la femme moderne qui ne porte pas le voile comme un symbole de ce sionisme rampant , de cette guerre contre l’islam et qui pour le combattre a jeté de l’acide sur nos femmes tunisiennes dans les années 80. Celui-là même qui a poussé ces barbares qui se disent la main de Dieu de massacrer des villages entiers, femmes, enfants et vieillards .
Si la tunisie que souhaite la majorité des tunisiens, c'est à dire une tunisie arabo-musulmane ne leur plait pas et bien libre à eux de voir ailleurs .Mais jamais ils n'imposeront leur visions de la tunisie a la majorité des tunisiens et quand bien même ils appelleraient leurs amis sionistes et autres à la rescousse parce qu'ils le feront.Ce ne serait que partie remise, seul le résultat final comptera

Ce que je veux dire c'est qu'en 50 années , vous ou vos accolytes n'avez rien fait d'extraordinaire à part copier en prenant des raccourcis s'en même prendre le temps de faire le même chemin qu'on parcourus ceux des pays que vous copiez .Avez-vous acquis ou participer à l'élaboration de technologies extrêmement évolués au point de faire de ce pays, un des incontournables d'un domaine quelconque si ce n'est dans la confection et j'en passe , inutile de remuer le couteau dans la plaie ?Vous êtes toujours dans le cheminement que votre idole, vous vous attaquez à l'islam comme si cela allait vous rendre plus intelligent , comme dans le passé lorsque votre dirigeant ôta le voile des tunisiennes ou qu'il incita à ne pas jeûner .Qu'est-ce que cela nous apporter de plus, si ce n'est à créer un bordel à ciel ouvert de réputation presque international

Et bien moi je ne laisserai jamais cette vision s’abattre sur ma Tunisie n’en déplaisent à ces obnubilés d’un Dieu que je ne connais pas.

Ma Tunisie est plurielle et riche en influences diverses, berceau de l’Antiquité et de la civilisation moderne.Ma Tunisie a connu des destins épiques a vu la naissance d’empires qui ont dominé le monde et a assister à leurs chutes. Ma Tunisie a nourri des peuples et des naufragés sans prendre égard à leurs races ou à leurs religions.

La Tunisie que je défends est celle de la tolérance et de l’ouverture vers l’autre ,celle qui protège son patrimoine comme la prunelle de ses yeux , qu’il soit celui d’une minorité religieuse qui a fleuri dans notre terre ou celle d’une espèce animale qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde .Celle de la modernité, celle de la vision d’hommes et de femmes qui ont bâti cette République résolument tourné vers le monde .

Je me revendique fils de Didon , d’ Hannibal, de Oqba Ibn Nafaa et de Bourguiba .


Voici mon acte de foi et je crierai à qui veut l’entendre que mon Droit à la différence et à la tolérance dans MON PAYS est un combat de chaque instant !

La Presse : La Censure n'en finit plus


Chers amis, chères amies,
Vous trouverez ci-dessous un article censuré par le directeur de La Presse. Il est à rappeler que le directeur a enlevé l'article de la page de montage sans prendre la peine de m'appeler et de me dire ce qui ne peut pas passer dans cet article. Il est à rappeler également que les chiffres contenus dans cet article sont tirés d'un rapport de la Banque Mondiale, en collaboration avec le Ministère de l'Emploi. D'autres chiffres sont puisés dans un rapport du Ministère du développement et de la coopération extérieure. Il est à rappeler enfin que cet article est censuré au moment même où se déroule la consultation nationale sur l'emploi, décidée par le Président de la République. *






L’emploi, notre défi majeur


Il faut attendre 2017 pour que la pression de la demande d’emploi se fasse moins lourde et jusqu’à la fin de l’année 2014, l’emploi restera un véritable défi. Tous les chiffres, toutes les prévisions, toutes les projections le confirment. D’ici là et si rien n’est fait pour y mettre fin et en attendant cette échéance, le rythme de demande ne fera que s’accélérer.


Pour les diplômés du supérieur, ce sera même plus pénible car, plus il y aura de diplômés sur le marché, plus il y aura de demandeurs d’emploi. D’ores et déjà, un chômeur sur deux est aujourd’hui un diplômé du supérieur.


La demande d’emploi atteindra son point culminant durant les XIe et XIIe Plans et en 2016, 70% de la demande proviendront de diplômés du supérieur. Cette tendance à la hausse s’est fait sentir depuis les années quatre-vingt et si le chômage des diplômés du supérieur se situait à 2,3% en 1984, force est de constater qu’aujourd’hui, la barre des 16% est franchie. Pourtant, la Tunisie n’a pas lésiné sur les moyens pour asseoir un système éducatif fiable et prometteur, et dès l’Indépendance, tout a été engagé pour faire réussir cette politique. Les résultats en furent même concluants et nos diplômés avaient leur pesant d’or.

Leur réputation était en béton et on n’avait rien à envier aux systèmes les plus en vue en Europe. Ces efforts n’ont jamais été démentis et jusqu’à aujourd’hui, la Tunisie consacre environ 5% de son PIB à l’éducation, ce qui est énorme, compte tenu de ses capacités, et un peu plus de 1% au profit de programmes d’encouragement à l’emploi, une proportion égale à celle de l’Union européenne et supérieure à celle de l’Algérie et du Maroc qui ne dépasse pas 0,6%. Les résultats auxquels on devait légitimement aspirer peinent pourtant à suivre.

Des programmes dont presque personne n’arrive à en maîtriser ni le nombre ni le contenu, des mécanismes à profusion, des textes en quantités énormes ne parviennent pas, ou à peine, à endiguer le flot sans cesse grandissant des demandeurs d’emploi.

Alors où est le problème ? Comment le résoudre ou l’empêcher de prendre des proportions dangereuses ? La consultation nationale sur l’emploi dont les travaux préliminaires sont actuellement en préparation par le comité d’organisation de la-dite consultation portera justement sur cette question. La tâche est extrêmement difficile compte tenu de la complexité et de la difficulté liées à la question et parce que c’en est le cas, il est, d’ores et déjà prévu d’y faire participer le maximum de Tunisiens.


Elle devra ainsi toucher tout le monde, interpeller chaque citoyen, quel que soit l’endroit où il se trouve, l’ambition étant d’amener tout le monde à s’exprimer sur la question de l’emploi, à proposer et à rivaliser d’idées. Notre salut en dépend. Notre avenir aussi.


En attendant, quelques constats s’imposent. La question se rapportant en premier lieu aux diplômés du supérieur et à la formation qui leur est dispensée, il est temps d’en discuter la qualité.C’est d’ailleurs un secret de Polichinelle et tout le monde, politiciens, universitaires, médias, n’a pas cessé depuis des années d’en parler et d’en dénoncer le déficit.L’emploi, notre défi majeur «Un déficit linguistique grave, surtout en français et en anglais», dira cet ancien professeur universitaire converti après la retraite en promoteur, car à quoi sert tout le savoir du monde si l’on ne sait pas le communiquer aux autres ? «Ce déficit est aggravé par un déficit en compétences professionnelles permettant aux diplômés du supérieur d’être opérationnels en entreprise», ajoutera la même personne.

Or, l’objectif d’un enseignement, quelle qu’en soit la nature, n’est-il pas de former pour être employé immédiatement ? Pour être passés à côté, des jeunes en nombre grandissant ont de la peine à s’accrocher à un boulot, à maîtriser une tâche ou à être convenablement rémunérés. Le travail précaire est leur lot et beaucoup d’entre eux n’ont de choix que de traîner à longueur de journées dans les cafés et à vivre aux dépens de leur famille, ou à accepter un travail pour lequel ils n’ont jamais été formés.


D’autre part, il existe une rupture et une déconnexion quasi totale entre la recherche et la formation, entre l’entreprise et l’université. Les passerelles sur lesquelles on s’est vainement étendu en ces années 89 et 90 et qui auraient dû jouer le rôle d’axe mobile entre l’université et l’entreprise n’existent toujours pas. Or, si cette question de la qualité de la formation n’est pas prise au sérieux, toutes les chances de croissance seront compromises.


L’université étant aussi la résultante de son environnement, il est clair qu’il est devenu primordial de diffuser une nouvelle culture, celle de l’entreprise et de l’entrepreneuriat, et cela du primaire jusqu’au supérieur. L’organisation de cycles de sensibilisation et d’information, en s’appuyant sur des exemples concrets de réussite sachant que cette démarche a profité ailleurs, n’en sera que bénéfique.



Fadhila BERGAOUI *

mercredi, mars 05, 2008

Hommage : NADIA / Nithin Sawhney & Reena Bhardwaj

Qu'allons-nous faire pour arrêter cela ????












Une vie israélienne se paie au prix de dizaines de vies Palestiniennes... L'injustice a trop longtemps duré et il est temps que tous nous condamnons cette injustice , le temps de la modération est finie ...il est temps que l'État Israélien rende des comptes et ques ces incursions et ces attauqes soient non seulement condamnés mais qu'il y a ait une réponse de la part des éatats arabes autres que de simples communiqués.





Il est temps qu'il reconnaissent les atrocités qu'ils ont commises et qu'ils se décident à se conformer aux résolutions et s'assoient à la table de négociations sans aucunes conditions préalables .Il est temps qu'ils reconnaissent un État Palestinien souverain et uni dont la capitale sera Jérusalem-Est .



Il n'y a pas de négociations là-dessus ni sur le sort des réfugiés qui doivent pouvoir retourner en Palestine .



Il est temps qu'ISRAËL paie pour toutes ces destructions depuis 50 ans et indémnise le futur État Palestinien qui en fera une caisse pour la Reconstruction avec le soutien financier de la communauté internationale .





Sans légitimité politique le futur État Palestinien ne pourra avoir aucun contrôle sur sa population ni sur ces mouvements radicaux tels que le Hamas ou les groupsucules .

Dans tout cela ce qui me blesse c'est le quasi silence de la population civile israélienne.. Pourquoi ne descendent-ils pas dans la rue et exige de leurs gouvernements la Paix ???? Comment peuvenet-ils regarder toutes ces atrocitéss et ne rien faire au nom de quelle promesse sécuritaire peuvent -ils fermer les yeux ??



Une fillette de 20 jours ya bou rab ... des personens âgées , des femmes tout cela en réponse à des tirs de roquettes ????




mardi, mars 04, 2008

Beauté fragile ...


Je suis tombé sur cette photo et j'ai trouvé qu'elle exprimait si bien la beauté unique de Mére -Nature mais surtout de sa fragilité .Cette photo prise par un touriste à quelques encablures de la médina de Hammamet devrait nous interpeller , tous.


Cette tortue géante si rare de nos jours dans nos côtes est le symbole d'une Nature en voie d'extinction...


Alors que le bétonnage de nos côtes se poursuit et que les projets ne cessent d'affluer de partout il est important de préserver le peu qu'il nous reste de sauvage et d'authentique et qui nous rappelle à tous la beauté vraie de notre pays loin des médinas made in Poulina ou Ville du Siécle made in Dubaï.

lundi, mars 03, 2008

Débat II - L'héritage en Tunisie : à quand l'Égalité


Posté le 26 Janvier 2007


Malgré tous les acquis du CSP, un élément important pour nos concitoyennes reste toujours indisponible.
En effet, la femme tunisienne ne reçoit que la moitié de ce qu’un homme reçoit comme héritage.

Plusieurs associations telles que l’ATFD se battent pour que la législation tunisienne soit modifiée. Il est à rappeler que cette même association à travers les différentes pressions a réussi faire passer une loi qui criminalisent l’harcèlement sexuel dans les milieux du travail. Un pas énorme qui résulte d’une pression populaire, chose rare en Tunisie.
La femme tunisienne représente 25 % de la population active .Les familles monoparentales en Tunisie sont une (triste) réalité qui doit également être pris en considération. Je pense qu’il est temps que nos lois reflètent l’évolution de la société tunisienne.

Il est aussi à noter que le salaire moyen de nos concitoyennes et ce pour le même emploi inférieur de 25 % à celui de nos concitoyens...

Toutes ces inégalités qui subsistent encore dans notre pays doivent être adressées et je suis entièrement solidaire avec toutes nos valeureuses femmes qui se battent au quotidien dans tous les secteurs pour prouver que la femme tunisienne est un atout pour notre pays.

A quand l’Égalité ??