vendredi, novembre 30, 2007

jeudi, novembre 29, 2007

Un site de rencontre turque dans le top 3 des blogs tunisiens...

En parcourant le site de classement de Tn-Blog, je me suis rendu compte que la 3 eme position était décerné a un Chat…. En cliquant dessus je me suis rendu compte que c’est un chat en langue turque...

Oupss Tn-Blog serait-il victime d’un hacker turc …

A suivre … j’adooooooooooooooooooore les potins lol

Sexual Refresh ?




Aujourd’hui je suis allé “ magasiner “ dans un des grands centres commerciaux du centre-ville

Ces grands centres sont reconnus aussi pour leur allée de parfum ou vous trouvez en fait tous les grands noms de la parfumerie disposée en stand.

Je n’étais pas allé acheter de parfum en fait mais en marchant dans le rayon parfumerie pour me rendre à la section qui m’intéressait il ya avait une vendeuse gros sourire qui me tendait un buvard imbibé du parfum qu’elle vendait qui me lance : « Hi Sir , Sexual Refresh ? »
Je la regarde dans les yeux et lui lance avec mon expression mondialement connue un « euh..Noooooooooooooooooooooooooo thank you …»


Mais sous l’effet de quelle drogue est-ce que ce designer est allé chercher le nom Sexual Refresher pour son parfum. Genre : « oh tiens on va l’appeler Sexual Refresher et les gens vont l’acheter.. »

Comme si on sortirait en boite ou dans la rue avec ce parfum pour draguer et pour que les gens pensent : « hey il porte Sexual Refresher , c’est sur qu’il s’est lavé le trois pièces avant de sortir ce soir ??? »

Après Vulva aux odeurs de jus de clito pressé à froid, voici qu’on veut nous vendre l’odeur de la fraicheur matinale de nos trésors ???


Pas de panique j’ai « googlée » le parfum et c’est le parfum Sexual de Michel Germain…la vendeuse voulait juste « attirer » plus de client avec son jeu de mot vu que les émanations du parfum ne suffisent pas...


Mais qui appelle son parfum Sexual de nos jours c’est quoi un parfum pour les loosers désespérés ???

On aura tout vu cette semaine!!

vendredi, novembre 23, 2007

Cri du coeur d'une fille orpheline depuis le 13 Octobre 2007.

Nous avons certainement tous lu ce cri du cœur. Elle a perdu son papa, d’autres ont perdu un ami, un frère, un oncle.Une vie emportée par l’incompétence et surtout l’indifférence des institutions en place.une vie parmi des dizaines d’autres emportées 13 Octobre 2007 .Des histoires toutes différentes troublantes choquantes. Tristesse, chagrin, colère.
Les responsables ? C’est dur de l’accepter mais nous le sommes tous dans une moindre mesure. Responsables de laisser notre destin et notre pays aux mains d’un système qui a d’autres priorités.

Ils s’en lavent les mains bien- sûr, et ces morts ces vies détruites, ces familles touchées n’auront certainement jamais, la justice qu’ils méritent.Celle qui permet d’apaiser cette vengeance destructrice, de faire le deuil en sachant que les responsables seront punis.

Nous n’avons pas cette chance en Tunisie. Et ça m’enrage, ça me blesse au plus profond de moi parce que même si je n’étais pas affecté par cette catastrophe, je ne peux m’empêcher de penser que cela aurait pu arriver à mes parents, à mon frère, à mes amis.Bien-sûr les catastrophes sont imprévisibles mais dans un État de Droit, toutes les dispositions sont prises pour éviter ce genre de drame,

Et nous avons en place tous les éléments pour faire valoir cet état de Droit !!A toutes les familles touchées, de proche ou de loin par cette catastrophe j’aimerais une fois de lus vous offrir mes sympathies dans ces moments douloureux.

Entre-temps ces victimes ne doivent pas être oubliées et s’ajoute malheureusement à la longue liste des victimes que l’on doit attribuer de loin ou de proche au ‘gouvernement’ en place.

mercredi, novembre 21, 2007

Insolite: "l'Homme-arbre"



INCROYABLE !!!


JAKARTA (AFP) - Un villageois indonésien surnommé "l'Homme-arbre" en raison des verrues géantes qui lui couvrent le corps comme de l'écorce pourrait se voir interdire de partir aux Etats-Unis pour y être soigné, a rapporté mardi un article de presse à Jakarta.
Dede, 32 ans, a les membres et le visage recouverts d'excroissances grises bourgeonnantes, ses mains ayant même complètement disparu sous ce qui ressemble à un massif corallien d'une trentaine de centimètres de diamètre.
Sa pathologie rarissime, qui l'empêche d'exercer un emploi normal, lui a valu un passage ce mois-ci dans un documentaire de la chaîne Discovery Channel. Il a aussi été recruté par des forains indonésiens qui présentent un spectacle itinérant de "monstres" humains.
Des médecins américains ont proposé de tenter de le soigner aux Etats-Unis, mais le gouvernement indonésien y serait opposé.
"Nous sommes décidés à ne pas les autoriser à emmener Dede aux Etats-Unis", a déclaré Lily Sriwahyuni Sulistiyowati, porte-parole du ministère de la Santé, citée par le quotidien Warta Kota.
"De plus, les gens comme Dede qui vivent dans des petits villages ne souhaitent pas être emmenés loin, surtout pour donner des échantillons de sang. Normalement les villageois n'autorisent pas aisément les étrangers à analyser leur sang", a-t-elle ajouté.
Contactée par l'AFP, la porte-parole a refusé de faire des déclarations supplémentaires sur le cas de Dede.
Un dermatologue de l'université du Maryland (USA), Anthony Gaspari, a examiné Dede. Il estime que le bourgeonnement verruqueux est provoqué par la combinaison d'un papillomavirus humain (HPV) et d'une anomalie génétique empêchant le corps de combattre l'infection.
Contacté aux Etats-Unis par l'AFP, le Dr. Gaspari a indiqué qu'il poursuivrait son intention de soigner Dede, même si le ministère de la Santé lui interdisait de sortir.
"Mon plan initial serait d'envoyer des médicaments en Indonésie à un médecin local pour qu'il les lui fasse prendre", a-t-il déclaré. "Si cela échoue, je n'aurais pas d'autre choix que de le faire venir ici".

Douce Tunisie, amère réalité



Hier un ami proche qui vit toujours en Tunisie a voulu exprimer sa déception face aux récents textes que j’avais écrits concernant ma fierté d’être tunisien.

Il a également trouvé que cette Tunisie que je décris n’est plus une réalité dans la Tunisie de tout les jours et que je déforme la réalité qui selon-lui est tout autre.
Le tunisien moyen n’est pas tolérant, le tunisien moyen n’est pas modéré, le tunisien moyen ne veut pas de démocratisation, le tunisien moyen est homophobe de nature et le tunisien moyen ne veut pas de nous.


La Tunisie que défends est une illusion un rêve, une nostalgie, une Tunisie qui n’existe plus. Quand on se promène dans les rues de Tunis, on ne reconnait plus cette Tunisie que j’aie connue à travers ma famille et mon voisinage.

Et que cela l’aie déçu de voir que j’étalais dans mon blog une image déformée de la Tunisie que lui doit confronter chaque jour …

Et c’est une bataille effectivement quotidienne que des centaines de jeunes tunisiens doivent mener pour pouvoir vivre librement leurs choix, qu’ils soient d’ordre religieux sexuels musicaux ou autre …

Et cela m’a frappé de voir à quel point je pouvais être à côté de la plaque des fois. Je me suis aussi remémoré les ressentiments que j’avais envers mes concitoyens …

Il est vrai que vivre en Tunisie quand on est athée, relativement ouvert d’esprit, cultivé, peut-être déracinée aussi face à notre culture arabe me diriez –vous - on ne peut que se sentir exclut de cette Tunisie.

Et c’était mon cas comme c’est le cas de mon ami et d’en fait la plupart d’entre eux qui finissent par vivre en vase clos.

Vivre dans un ghetto dans son propre pays est un mal que la plupart des pays du tiers –monde connaissent en fait …

La Tunisie appartient à tous les Tunisiens et il n’y pas une seule Tunisie ou un type de Tunisiens, nous sommes différents. Il ne reste qu’à accepter notre différence et à vivre ensemble, et non pas uniquement cohabiter.


Je voudrais un jour voir un Tunis ou les filles en mini-jupes puisent traverser l’Avenue sans se faire harceler à chaque pas, ou une femme voilée si c’est son choix personnel puisse avoir comme amie une athée ou un gay sans que cela ne soit un tabou.

Je voudrais voir une Tunisie ou l’on se respecte l’un l’autre notre société notre passe aussi.

Et je pense à nous, jeunesse et surtout à cette jeunesse exilée. Combien d’entre nous avons quittée notre pays de gré ou de force.

Parce qu’on n’a pas trouvé sa place dans la société, de boulots gratifiants, de stabilité financière, parce que nous avons été harcelé, frappé emprisonné parfois torturé pour nos idéaux.

Parce qu’on est différent et que cette Tunisie qui pointe à l’horizon est uniforme, elle est figée dans un moule qui ne nous ressemble pas, une Tunisie sans mémoire et sans conscience politique ou sociale.


Alors à mon ami qui se bat à Tunis et tous ceux qui continuent malgré tout à vouloir rester vivre en Tunisie, je vous comprends et je m’excuse si l’image que je reflète de ma Tunisie est badigeonnée de nostalgie...

lundi, novembre 19, 2007

Animosités Algériennes et Fierté Tunisienne



Il existe des ressentiments que je n'arrive pas à comprendre. J'ai toujours eu des amis Algériens et j'ai toujours eu de la difficulté à digérer les propos de mes amis ou de mes connaissances concernant la Tunisie ou le Maroc ...


Autour d'un diner ou d'un verre,, l'animosité finit par prendre le dessus...

Je vous dirais qu’à y réfléchir il ya deux catégories. Il ya ceux qui plonge dans les cliches sans nécessairement connaitre des Tunisiens ou bien de connaitre le pays et sa culture.


Pour cette frange d’Algériens, nous sommes bien évidemment les plus grands hypocrites du monde, nous sommes vils et nous ne tenons pas notre parole. Nous sommes également un peuple soumis de par notre histoire et la situation s'est empirée…


Nos femmes ne sont pas sexuellement insoumises mais bien évidement irrévérencieuse, sans moralités et nos hommes ne sont que des mauviettes qui ne cherche que les plaisirs de la chair..

Nous n'avons pas de dignité ni de fierté sinon nous ne laisserions pas les touristes nous traiter de la sorte...

Quand je discute avec ce type d'algériens la seule pensée qui me vient a l'esprit c'est : pourquoi autant de ressentiments envers nous ???


Le deuxième type d'algériens qui connaissaient relativement bien notre pays modère leurs propos mais les mêmes clichés latents finissent par refaire surface. Ce qui m'intriguent le plus ce sont les femmes algériennes qui critiquent par contre la mentalité des Tunisiennes mais aussi le cote soumis. Tout est toujours meilleurs on dirait bien chez nos voisins algériens.


Ainsi les femmes sont moins soumises en Algérie qu'en Tunisie vu que nos femmes sont devenues des objets hyper sexualises, nous sommes hypocrites bien-sur et apparemment on est des pros là-dedans parce que l'algérien lui va te dire tout en face.


Nous sommes aussi facilement influençable et nous nous laissons manipuler par un régime qui nous traites comme des bébés en sevrage alors que l’algérien est libre de nature.

Nous n'avons même pas eu à nous battre véritablement pour notre indépendance, et enfin le comble nous sommes des opportunistes boulimiques…


Quand on se retourne autour d'un verre à Montréal c'est d;'habitude entoure d'amis provenant des quartes coins du monde qui ne connaissent pas nécessairement la situation géopolitique de la région …On essaie de notre mieux de relativiser les propos mais on perd facilement patience …

Corrigez-mois si je ne me trompe mais si l'on met en relief toutes ces critiques, aucune ne tient vraiment la route si l'on ne prend pas en compte le contexte historique et géographique de notre chère Tunisie.

Nous sommes par excellence le carrefour des Civilisations, alors oui nous sommes tolérants, nous sommes de bons vivants, nous sommes hospitaliers de nature .

Nous sommes aussi un peuple qui a toujours choisi la voie du juste-milieu, et celle de la modération. Nous sommes aussi un people qui est polit, quia certaines valeurs qui font le ciment de notre identité. Nous recevons les gens à bras ouverts, nos portes sont toujours ouvertes à n'importe quel moment. Nous allons mettre la table, prendrais un verre de thé, discuter même si cela nous enrage, nous allons le faire.

Nous n'aimons pas la confrontation ni la violence e, nous sommes un peuple de nuances de subtilités.

Et si je ne me trompe pas de par notre Histoire nous avons toujours été innovateurs que l'on ne vient pas me dire le contraire …. Si nos avons réussi à déclarer notre indépendance bien avant la plupart des pays africains c'est parce que la colonisation française été moins importante qu'en Algérie . Nous n'étions pas un département, nous étions un protectorat.

Il a fallu d’âpres négociations et de fins stratèges de la part de la délégation tunisienne avant que notre indépendance ne soit une réalité. Mais c'est une insulte de balayer Austin les sacrifices de milliers de tunisiens martyrs qui sont morts pour l'Independence de notre mère patrie.

Nous sommes également les premiers en 1995 à avoir signé un accord de libre échange avec L'Union Européenne, nous serions probablement les premiers aussi à adhérer l'Union si cela s'étendait vers le Sud.


Le CSP a permis à nos compatriotes de jouir des Droits que chaque femme sur cette planète devrait avoir. Libres de leur choix et de leur destinée, considérer comme étant égale de l’homme. En cela une fois de plus, nous sommes des pionniers.

Quant à notre tendance à la soumission c’est une erreur. Si l'on comprend notre intérêt pour la modération et surtout la non violence, on comprendrait pourquoi 20 ans âpres le Tunisien attends toujours patiente toujours, De Didon à Bourguiba les noms légendaires sont la pour prouver que la dignité Tunisienne est loin d'être soumises…

Alors que le projet du grands Maghreb est plus proche que jamais , ces animosités entre nos trois pays sont une plaie

vendredi, novembre 16, 2007

Coup de coeur de la semaine : Immigrant man - Elyess Landolsi

Découverte assez récente et très intéressante. Elyess Landolsi, chanteur tunisien installé à Montréal mélange subtilement, influence folk rock avec une touche d’harissa diairi ;-)

Je vous invite à visiter son portail sur myspace et si vous avez la possibilité, d’acheter son CD My perception.


Bon courage Elyess dans ta carrière, on est fier de toi.

jeudi, novembre 15, 2007

Un bijou pour l'éternité : Julie Greco - La Javanaise

Lara Fabian : Je me souviens


Émouvant ...

Kerkouane ; un site unique au monde .



















En regardant ces photos de Kerkouane on ne peut que se demander ce à quoi pouvaient ressembler ces demeures On accorde peu d’importance a à ce site qui est unique en son genre. Il est en effet le seul site punique qui n’a pas été rasé par les forces romaines mais surtout le site a été abandonné jusqu'à récemment.


Le stuc rose qui couvre les murets s’étalaient sur tous les murs des maisons puniques. Et puis leurs salles de bain étaient dotées d’un lavabo encastré et d’une baignoire …

La ville était composée de quartiers d'habitation et d’ édifices publics, civils ou religieux et disposés suivant un plan d'urbanisme élaboré à l'intérieur d'une muraille constituée de 2 enceintes séparées par un couloir intermédiaire.

Les rues se croisent orthogonalement et imposent un plan aéré de la cité qui est disposé en damiers. L'architecture se distingue par la diversité des matériaux et des techniques de construction utilisés.

Le système hydraulique urbain est lui aussi remarquable (drainage des eaux usées, citernes, canalisations, gargouilles sculptées pour les eaux de ruissellement, etc.). Chaque maison a sa salle de bains qui est située près du vestibule d'entrée, et non pas des chambres, et qui est pavée de mosaïques. Une baignoire-sabot, couverte d'un enduit rouge, fait face à un évier de même construction.


On a également découvert deux grands sanctuaires puniques, dont l'un est le plus grand jamais découvert, sont situés au cœur de la ville.

. Au-delà du périmètre de la cité, les nécropoles sont au nombre de 4, dont 2 fort proches (dans les falaises) : celle au nord semble en grande partie réservée aux enfants, inhumés en jarres dans des fosses, (aucunes traces de tophet …) celle au sud étant réservée pour l'inhumation des adultes directement enterrés dans des fosses.

Si vous avez la chance de passer par la n’oubliez pas de faire un tour par kerkouane !

mardi, novembre 13, 2007

La dignité, la culotte et le pantalon et sans vaseline SVP



Je sais que j’en parle peut-être trop souvent trop souvent pour vous mes lecteurs trop souvent pour éviter la censure mais je ne peux pas garder en moi cette rage, ce dégoût, cette honte qui ne désemplit pas …

En visionnant le discours télévisé diffusé en direct sur la Tv 7 je vous avoue que la question de la vaseline m’a traversé l’esprit ? Voire toute cette mascarade dirigée par un chorégraphe aux talents douteux, m’a levé le cœur…

Mais ce qui m’a fait mal au plus profond de mon âme au point d’en avoir des larmes aux yeux c’est cette foule aux abois ces hommes et ses femmes qui se prêtent si bien à toute cette comédie, ses louanges lancées a chaque bout de phrase ses torchons sur lesquels sont imprimés notre drapeau national, ces signaux partout, le choix des couleurs, des numéros …

Et je me demandais si toutes ces femmes et tous ces hommes avaient en eux le moindre regret, la moindre conscience du geste qu’ils ont posé cette journée-la ? Ces Tunisiens sont peut-être un frère une sœur, un gendre, un mari, un fils ..

Est-ce l’avidité, l’opportunisme qui pousse mes compatriotes à vendre leurs âmes et leur patrie ??Et tout cela pour quoi ??? Ni gloire ni fleuve d’or et de diamants à l’horizon !!

Comment voulez-vous garder espoir en assistant à un spectacle d’une telle bassesse.
Comment se sentir si fier quand on lit quand on visionne quand on écoute ces débats, ces bulletins d’informations sur notre cher Tunisie?

Comment ne pas se sentir blessé quand on dresse le sombre tableau de la situation de notre pays. ?Comment ne pas baisser les yeux quand les gens vous demande tout d’un coup ce qu’il se passe dans ce si beau pays que vous vous efforcez de promouvoir à toutes vos connaissances ?

Comment ne pas détester le destin, le voisin de la section rcdiste de la 7ouma , le gendre avocat à la solde du régime, aux traitres orateurs que sont cette journaliste anglophone de la ERTT , ce simili-philosophe à la rhétorique médiévale, cette Sénatrice indépendante…



Comment ne pas vouloir jeter l’éponge et oublier cette Tunisie dans mon confort Montréalais ?

Comment ne pas s’enragez face aux visages des bourreaux qui ont tant de sang dans leurs mains ? Face à ces rapaces qui pillent nos richesses?

Comment ne pas être en colère contre cette tunisphere qui à part quelques exceptions n’abordent que rarement ou jamais l’essence même de leur identité tunisienne ?Comment comprendre (à la limite essayé de comprendre) leur raisonnement ??

Comment ne pas être étonné, choqué de voir si peu de commentaires positifs ou négatifs, de réactions face à mes articles qui traite de la situation politique de notre pays ?
Est-ce qu’il existe une bassesse plus humiliante ? Va-t-on descendre nos culottes plus bas, se penchez plus, enfoncer notre tête plus profondément dans le sol.

Mais alors, nous restera-t-il assez de force pour qu’un jour on se relève après tant de bassesse?

Noir et Tunisien: témoignage poignant d'un racisme sans nom .



A la fin des années1980 , en France, plusieurs crimes racistes viennent d'être commis, dont les victimes sont majoritairement maghrébines. Je suis de toutes les manifestations pour dénoncer l'insoutenable. J'y côtoie de nombreux compatriotes tunisiens, connus et inconnus.


En apparence, tout nous rassemble, mais je ne peux cacher ma perplexité : ces visages à juste titre indignés sont les mêmes qui, dans les rues de Tunis, grimacent au passage d'un Noir : « Ya Kahlouch ! » (« nègre », « noiraud »).


Ce qui est intolérable d'un côté de la Méditerranée serait-il, de l'autre, parfaitement normal, naturel ? Née dans l'antique Ifriqiyah, à la pointe septentrionale de l'Afrique, je suis tout à la fois femme, noire, tunisienne, arabe et musulmane. Une identité composite dans laquelle certains croient voir une « richesse ».

Ce que la réalité ne confirme pas vraiment. Mon pays a aboli l'esclavage en1846 , avant la France, et a donné aux femmes, il y a un demi-siècle, ce qui leur était dû : l'égalité. Deux réformes sociales et institutionnelles d'une portée et d'une modernité stupéfiantes. Aujourd'hui, si les Tunisiens s'enorgueillissent volontiers de la liberté dont jouissent les femmes dans leur pays, il est rare qu'ils évoquent l'abolition de l'esclavage. Pourquoi ? « La question noire est un problème de Blancs », disait naguère Jean-Paul Sartre. En Tunisie, les Noirs ne sont ni un problème ni un tabou.

Tout au plus une minorité discrète. Une sous-catégorie sociale, qui, face aux insultes, dissimule sa révolte comme on cache un scandale, dans le silence et dans la honte. Une anecdote révélatrice. Un soir, à l'issue de ma prestation dans un ballet classique au Théâtre de la ville de Tunis, un ami me susurre, rigolard : « Tu es la tache noire du ballet blanc ! » .


Un autre, brillant intellectuel, n'imagine simplement pas qu'une Noire puisse être danseuse classique : « Comment est-ce possible », maugrée-t-il devant ses filles - qui se trouvent être mes amies... Les Blancs sont évidemment très minoritaires sur le continent africain. Pourtant, lorsque les Tunisiens parlent d'un Ivoirien ou d'un Malien, ils le désignent comme « africain ». Ne sommes-nous pas nous-mêmes des Africains ? Quel est le sens caché de cette auto-exclusion par le verbe ?


Dans mon pays, le racisme n'est pas institutionnel : jamais vous ne verrez un député exprimer des thèses xénophobes à la tribune de l'Assemblée nationale. Il est avant tout social. Il s'éructe dans les rues, s'abrite derrière les persiennes, se trahit par des attitudes ou des regards... C'est un crachat permanent et camouflé. Qui peut en témoigner sinon les Noirs eux-mêmes ? Mais la plupart se taisent, comme s'ils craignaient de passer pour des esprits étriqués, pour des complexés, voire des paranoïaques.


Alors quand une Noire est finement surnommée « Blanche-Neige », elle se contente de sourire... N'est-ce pas de « l'humour » ? Ici, un Noir est un « oussif » (« serviteur », « esclave » et, par extension, « noir » ). Sur leur passage, mes congénères entendent régulièrement des commentaires du genre « Congo » ou « Sénégal ». Comme si on ne pouvait être à la fois noir et tunisien ! Les insultes redoublent quand la « victime » a l'infortune d'être une femme. L'atmosphère des rues de Tunis est à ce point empuantie par les propos graveleux qu'on y entend en permanence qu'il est préférable de sortir accompagnée d'un homme. Un paradoxe dans ce pays qui, dès1956 , a affranchi les femmes en promulguant le Code du statut personnel ! Naturellement, les auteurs de ces propos fétides nieront farouchement les avoir tenus ! Même des amis, sincères mais aveugles, trouveront que, quand même, vous avez tendance à voir le mal partout...


Mais interrogez les Noirs qui vivent ici, les étudiants subsahariens, par exemple : tous vous raconteront des expériences semblables. Chez nous, le racisme est ordinaire, inodore et souterrain. Il faut y être confronté pour en prendre conscience. Ce n'est pas un racisme violent, il ne tue pas. Il est un doigt pointé sur l'autre, quotidiennement. Un secret de famille. Mortel, tout compte fait. Mon enfance fut un affrontement quotidien. Que faire quand un gosse est caillassé uniquement parce qu'il est noir ?


Rien, sinon baisser la tête et avancer bien vite vers l'école en espérant que les « petits voyous » trouveront une autre cible, n'importe laquelle, un arbre, un chien, un bossu ou un fou... Dans mon quartier, un fou, justement, m'a souvent sauvé la mise. Je n'ai pas oublié son regard étrange lorsqu'il arrivait que nous nous retrouvions face à face. ةtait-il surpris, lui aussi, de découvrir « la tache noire du ballet blanc » ? Je ne le saurai jamais. Longtemps, j'ai eu peur de la rue. Longtemps, j'ai espéré vivre un jour sans insultes ni agressions verbales, loin de ces regards insistants.


J'en ai conservé une démarche constamment pressée. Et un goût pour les vêtements sombres. Si je déteste la couleur rouge, c'est sans doute qu'en rouge un Noir est doublement visible. Une peau sombre est un costume suffisamment lourd à porter... ہ l'adolescence, les choses ont un peu changé. Les enfants du voisinage s'étaient habitués à nous voir. Nous faisions partie du paysage, ils n'étaient plus agressifs.


Nous vivions donc en bonne intelligence, sans être dupes. Les insultes sont désormais d'un autre type. Quand, par inadvertance, le mot « oussif » est lâché, le fautif, aussitôt, bafouille, s'excuse presque. Il voudrait reprendre une expression qu'il n'utilise d'ordinaire qu'avec des interlocuteurs blancs. Les lapsus de ce type sont légion. « Ta mère est très belle, me dit un jour une dame hébergée par mes parents, on dirait une Blanche. » « Blanche » se dit aussi « horra », qui signifie « libre », par opposition à « esclave ». Décidément, les institutions évoluent plus vite que les mentalités.


L'esclavage est aboli depuis longtemps, mais le langage trahit les pensées profondes, pour ne pas dire l'état de développement d'une société. Paris,2001 . La deuxième Intifada bat son plein et les manifestations se succèdent pour dénoncer le « rapt du président Arafat » par un innommable chef de guerre et le racisme d'ةtat dont sont victimes les Palestiniens. Au cours de l'une d'elles, je fais halte avec quelques amis tunisiens autour d'un café. Certains ont amené leurs enfants. Nous projetons de nous réunir pour les soirées électorales à venir et l'un de nous propose d'aller dîner chez « Ali l'Oussif » - Ali le Nègre. Je scrute les visages de mes compagnons : à l'exception d'une amie artiste, personne ne bronche.

Je frappe du poing sur la table et demande si le patronyme du restaurateur en question est « Le Nègre ». Non, me répond-on, mais lui-même accepte qu'on l'appelle ainsi et en plaisante volontiers. Décidément le « syndrome Blanche-Neige » à la vie dure...


J'insiste : quelle différence y a-t-il entre Ali tout court et Ali le Nègre ? Si celui-ci avait la peau claire, mes compagnons le surnommerait-ils « Ali le Blanc » ? Un homme est-il ce qu'il fait ou ce qu'il paraît ? Et de quel surnom m'affublent-ils donc en mon absence ? Je quitte la table. Les enfants présents continueront-ils, demain, à manifester en toute bonne conscience le même racisme larvé ? Le lendemain, je reçois un bouquet de fleurs couleur parme, accompagné d'une carte d'excuses. L'expéditeur est l'un de mes compagnons d'hier, qui semble me demander pardon pour tous les autres. Apparemment, il est le seul à avoir compris qu'« Ali l'Oussif » et moi, à l'instar de tous les Noirs tunisiens, nous sentons, d'une certaine manière, étrangers dans notre propre pays. Et dans le coeur des nôtres.


Mon pays est multiple. C'est un pays en marche, ouvert, une terre de paradoxes. Il m'accorde le droit de porter plainte pour racisme, mais pas la possibilité de prouver mes accusations. Nous sommes égaux devant la loi, mais discrètement tenus à l'écart socialement, sans qu'aucun Blanc ne s'en aperçoive.

On pourrait multiplier les exemples de discrimination ou d'ostracisme insidieux. Un membre de ma famille travaille pour la compagnie nationale d'aviation : il est chef de cabine. Comme il s'exprime dans une langue châtiée, c'est lui qui a été chargé d'enregistrer le message d'accueil des passagers. Me trouvant un jour à bord d'un appareil de la compagnie, j'ai entendu sa voix égrener les traditionnelles consignes de sécurité.

Mais sur l'écran placé devant moi, c'est une fort jolie blonde qui les mimait. Je ne suis pas près d'oublier une sortie dominicale à el-Alia, entre Tunis et Bizerte. Ayant garé la voiture familiale, nous avons aussitôt été encerclés par un groupe d'autochtones, qui, le visage collé à la vitre, se sont mis à nous observer comme ils l'auraient fait d'animaux en cage. Ils riaient et grimaçaient : « Des Noirs dans une voiture, des Noirs dans une voiture ! » Terrible sentiment d'étouffement, de malaise.


Oui, nous étions des êtres humains assis dans une voiture. La question noire est, en effet, un problème de Blancs. Le Sud tunisien est autrement atteint que le Nord, les Noirs y étant beaucoup plus nombreux. Ici, il y a les ahrars, les hommes libres, et les abids, les esclaves - termes utilisés sans complexe ni fausse pudeur. On se rend à des fêtes « chez les abids » ou « chez les ahrars ».

Au-delà d'une apparente cohésion, le Sud est profondément clivé, mais les codes sociaux ne sont connus que des initiés. Il faut être originaire de la région pour en prendre conscience. Prenez cette gentille tradition d'émietter la viande des invités, lors d'un repas. Longtemps, cette corvée a incombé aux Noirs.

Par la suite, pour démontrer que les mentalités avaient changé, les Blancs ont mis un point d'honneur à inverser les rôles. L'intention était bonne, sans doute, mais le seul fait qu'il soit besoin de la justifier prouve qu'il n'y a pas d'égalité. Les Noirs du Sud auraient tant à dire... Je me souviens d'une anecdote. Dans les années1980 , un couple rend visite à un malade et repart ulcéré. Pourquoi ? Parce que l'abid possédait un téléphone. Un privilège réservé aux ahrars ! Il n'existe pas de statistiques sur les niveaux de vie comparés des différentes communautés, mais force est de reconnaître que les Noirs sont pratiquement inexistants dans les banlieues chic de Sidi Bou Saïd ou de Carthage, sur les hauteurs de Tunis.

On les retrouve dans les villes populaires du Kram ou de La Goulette. Peu d'essais sociologiques prennent la peine d'étudier cette composante de la population tunisienne. En fait, l'intérêt porté aux Noirs reste, pour l'essentiel, de l'ordre du folklore. En peinture, la représentation de l'homme noir est, somme toute, fidèle à la réalité. Il est montré comme il est dans la vie : musicien, serviteur lors d'une cérémonie de mariage, etc.


Les Noirs sont des témoins de la vie sociale, très rarement des acteurs. Qui brossera le portrait d'un Noir tunisien posant dans son cabinet d'avocat ? Dans une oeuvre, d'ailleurs remarquable, intitulée La Tigresse, le peintre Bouâbana représente une femme noire - une amante ? - dont la sensualité explose littéralement sur la toile.

Il n'y a pas de doute que le peintre respecte son sujet, mais quand même, je ne peux m'empêcher de penser que cette prétendue sexualité hors norme des Noirs est un insupportable cliché. Sommes nous donc des bêtes ? L'art, dans sa sincérité, dépeint et dénonce les tares cachées d'une société.

On chercherait en vain une oeuvre picturale représentant un mariage entre des Tunisiens blancs et noirs ! Le phénomène n'est pas courant, mais il existe pourtant, surtout dans les milieux populaires. La bourgeoisie, elle, reste globalement hostile aux mélanges... « Nous sommes tous égaux », entend-on souvent claironner. D'ailleurs, c'est un précepte de l'islam ! ةgaux en droit, certes, nous le sommes.

Mais les coeurs et les épidermes sont-ils vraiment prêts à admettre qu'un Noir soit « un homme fait de tous les hommes, qui les vaut tous et que vaut n'importe qui » ? Même en Tunisie, à l'ombre des jasmins.


*Par Affet Mosbah ,


Affet Mosbah est née en 1962 au Bardo, près de Tunis. Après des études au lycée Carnot, puis à la faculté de droit, toujours dans la capitale tunisienne, elle poursuit ses études supérieures à la Sorbonne, à Paris. En 1988, elle rejoint la société Claude Marti Communication (CMC), à Paris. D'abord attachée de presse, elle est aujourd'hui directrice de la communication.

vendredi, novembre 09, 2007

Horizon Toronto

La vie trépidante des grandes métropoles peut-être crevant des fois !!! Rien de mieux qu'une petite escapade pour recharger ses batteries. Et j'ai décide de suivre ce fameux conseil en programmant un long week-end a la Ville reine , Toronto.

Je ne suis jamais allé a Toronto encore ( what a shame !!) .

Une week-end urban dans le fameux dowtown , quartiers ethniques , CN Tower , restos chic (ouh lala.. It's my treat ) et virée dans le village torontois (Gayness is a must lol) .

Champêtres avec la visite de Niagara Falls et de la région surtout connue pour sa route des vins et ces wine tasting

Départ ? Two hours dude !!… ;-)

Bon week-end a vous !

mercredi, novembre 07, 2007

7 raisons pour lesquels je suis fier d'être Tunisien



1 - Je suis fier d'être l'enfant d'un pays aux milles visages, bercée par la douceur de la méditérannéee dans ce petit pays du Maghreb.

Des forêts verdoyantes de la Khoumirie où se mélange le vert des chêne-liéges au rouge de ses tuiles et du corail de Tabarka.Du vert des champs de blé du Nord-Ouest qui n'a d'égal que le pourpre éclatant des berbéres de la Khoumirie.

Mes yeux s'attardent sur le bleu attachant de cette si douce mediterraneé qui se refléte sur les moucharabiehs des environs de Tunis , aveuglé par ce blanc vif des murs de chaux .
Fier de pouvoir me tenir droit à travers le plateau du Sahel et de voir l'horizon l'infini .Ocre dans les murs des Ribats de Monastir et de la médina de Sousse .Ocre encore dans les pierres de l'amphitéatre d'El Jem.Ocre dans cette terre des Oliviers à perte de vue .

Le blanc des croutes de sel du Chott Djérid de cette Tunisie de l'infini et du désert. Ici le temps se fige et marque une pause. L'infini étale ses milles teints de jaune qui n'a d'égal que le bleu du ciel et le turquoise de la mer. Le blanc de Djerba qui épouse si parfaitement les courbes de l'île, le vert étonnant des palmeraies. Les paysages lunaires de Matmata et ses Ksours qui parsément cette terre aride mais si belles quand on ouvre ses yeux.Milles visages de cette Tunisie .



2- Je suis fier d'être le descendant d'un peuple aux milles visages lui aussi.Fier d'être le rsultat d'un formidable mélange qui s'étend sur trois millénaires. Des premiers Berbéres qui ont connu et connaissent encore 5 000 ans aprés la douceur de cette terre ,aux premiers Phéniciens qui ont decidé de s'y installer.
Fier des brassages que les flux des Romains Vandalkes Byzantins, Arabes, Africains, Espagnols Normands, Turc , Grecs,Francais ,Maltais , Italien ont prodiguéau peuple Tunisiens.Milles visages mais si semblables au fond, animé par cette même âme tunisienne.



3- Je suis fier d'affirmer que mon pays détient une des histoires Humaines les plus vieilles au monde . Fier de dire que notre civilisation préhistorique a engendré la civilisation capsienne, unique en son genre.
Fier de cette Histoire et de cette civilisation qui comme le fil d'Ariane a su guider les Tunisiens à travers les âges.Fier d'être né dans une terre où chaque pas nous transporte à travers le temps. Fier de marcher sur un sol qui a connu la civilisation Carthaginoise qui a brillé sur le monde de l'époque.
Fier de pouvoir encore marcher sur ce sol qui a vu la fin légendaire des grandes cités de l'antiquité. Fier de pouvoir voir ,sentir, toucher ,écouter la mélodie des monuments qui ont survécu aux ravages du Temps. Milles visages à travers les temps .



4 - Je suis fier aussi de faire partie d'un peuple qui a donné à l'Humanité des héros légendaires connu de tous.Des hommes et des femmes qui ont marqué l'immaginaire de notre monde et changé le cours du temps. De sa Phénicie natale Didon a bâti un rêve , une Nouvelle Capitale , un nouveau départ qui rayonnera sur le monde pendant 6 siécles.
Fier de Hanon qui a traversé mers et océans pour sa patrie. Fier de Hannibal qui a réussi l'inimaginable pour défendre son peuple et cette Tunisie. Fier de Sophonisbe et des enfants de cette Carthage qui jusqu'au dernier se sont battus maison aprés maison pour sauver l'honneur de leur pays . Fier de leur dignité et de leur sacrifice ultime préférant le bûcher à la domination romaine.Fier de nos racines berbéres et de leur soif de liberté .Fier d'El Kahina et de Jughurta .
Fier de la sagesse de Ibn Khaldoun et des intellectuels de cette Tunisie Hafsides et cosmopilites qui a brillé de ses milles feux.Fiers d'avoir les mêmes racines que tous ces patriotes qui sont tombés durant le combat pour notre Indépendance. De la vision d'Abu kacem El Chebbi, des maîtres de la Rachidia ou de la Khaldouniaou des chants qui résonne encore de ce Tunis qui chante et qui danse.

Fier de me rappeller des combats de rues , des gréves de la fin des souffrances de tout un peuple guidé par une même envie: être libre. Fier de la volonté inébranlable de ce peuple , de Bourguiba, de Farhat Hached pour ne citer qu'eux. Une dignité aux milles visages, une soif de liberté aux milles visages.



5- Je serai toujours fier de notre culture, de ce mélange unique qui fait de notre culture un joyau quand on sait l'apprécier. Une culture basée sur la tolérance plus que ce qu'on veut nous faire croire . Basée sur la joie de vivre bercée par cette douce méditerrannée. La beauté en Tunisie est à couper le souffle.Il en est de même de la laideur aussi . La Tunisie des paradoxes qu'on retrouve aussi dans notre culture commune.
Une culture qui en 2007 recéle en elle des échos de nos ancêtres berbéres ,puniques ,romains entre autre.
Fier de notre dialecte parlé par 10 millions de personnes sur prés de 7 milliard -autant dire une goutte d'eau-mais qui doit être protégée,par ce qu'elle est la source même de notre identité.Une langue qui est le résultat de ce brassage et qui nous a transmis cette incroyable capacité d'adaptation. Fier de cette mélodie de cette langue imagée et simplifiée à l'image de ces influences et de ce que nous sommes: belle. Une culture aux milles visages mais si semblables.



6- Fier également des acquis de la Tunisie moderne. Fier d'être encore aujourd'hui l'unique pays arabo-musulman à accorder autant de droits (légitimes) à nos soeurs et à nos méres.
Fier d'être ce pays du juste -milieu qui a acceulli et absorbé les influences sans diluer son identité et son âme.
Fier d'appartenir à un peuple homogéne mais si diversifié en même -temps. Nos communautés ne sont pas nombreuses mais c'est grâce aussi à cette formidable tolérance et ouverture de notre culture.Fier d'avoir comme seule richesse que les hommes et les femmes de mon pays,qui bâtissent jour aprés jour la Tunisie.



7- Finalement je suis fier qu'en ce jour maudit, cette même âme tunisienne continue de vibrer en moi et en chacun d'entre nous.Fier aussi des hommes et des femmes d'aujourd'hui qui font en sorte que cette Tunisie que nous aimons puisse aussi donner la réplique et affirmer haut et fort : Je suis Tunisien.

mardi, novembre 06, 2007

Gros pénis + Grosse Truie + Grands chantiers de la Tunisie + Vol Tunis –Montréal = Mon blog!!



Bon un petit peu d'humourisation kima kal lekher mais ce sont effectivement les termes récurrents dans google qui réfère les internautes à mon blog...

Bon pour le gros pénis ce n’est pas le mien mais celui de Si Hammadi.

Pour les grosse truies c’est aucunes de mes amies mais plutôt les obeses morbides qui défilent avec un top qui couvre la moitié d’une de leurs mamelles de vache laitières

Les Grands Chantiers de la Tunisie sont au moins un compliment effectivement rassembler toute l’info sur ces projets a été un travail de longue haleine de lendemain de beuveries surtout lorsqu’on voit que peu d’infos sont disponibles sur le web…

Pour le vol Montréal-Tunis; àtous mes compatriotes à Montréal : on est tous dans la même merde !!!


Un vol direct Montréal Tunis ? Ennsssssa IN YOUR DREAMS par contre vu ma gentillesse débordante comme la graisse des truies assises dans le métro je vais vous donner les coordonnées d’une agence etgata33333333333 les prix .

Elle s’appelle Bochra ..


Après ne venez pas me dire que je vous aime pas !

Génération Ben Aliénée



Après les différents projets qui hisseront notre patrie dans le firmament des pays développés et ce grâce à l’approche globale de développement pluridisciplinaire, à la faveur de la volonté constante, de la direction clairvoyante et de l’abnégation du Président.
*


Après les acclamations de « l’élite tunisienne» en délire face au Zaim qui a tant donné pour le bien-être de nous pauvres brebis égarées …
Il était temps de souligner cet événement Unique dans l’histoire de notre pays en illustrant bel et bien les enfants de ces 20 ans de gloire inégalée...


Voici la génération ben - aliénée …ceux qui demain fêteront leurs 20 ans...Ils sont bel et bien les enfants de cette traversée épique qu’a connu notre pays à l’orée des larges épaules de notre inégalé, irremplaçables, héroïque, Président qui a su sacrifier sa vie..



La nation dans un seul cri de joie et de fierté intergalactique affirme son entière adhésion aux choix avant-gardistes du Changement, son engagement à préserver et à enrichir les acquis du pays et sa détermination à redoubler d’efforts afin de permettre à la Tunisie de poursuivre son processus de réforme, sur la voie de la prospérité, du progrès et du développement solidaire, de manière à contribuer à la concrétisation des choix et principes de la République de demain
. *



Amen ….


*Source: Lapresse.tn ;-)

lundi, novembre 05, 2007

Relaxez.... c'est gratuit !!!!


Un monde hyper actif o ù l’on a plus le temps de simplement s’assoir et apprécier le moment présent.

Une routine survoltée par les tracas de cette société de consommation. Une bonne dose de stress et de grisaille ambiante.

Une envie irrésistible de soleil, de vent chaud bercé par une musique mijotée à la joie de vivre…

Une bonne session de Chill out …alors fermer la porte de votre bureau, mettez vos écouteurs installez-vous confortablement dans votre chaise, cliquez sur PLAY et apprécier ces instants de bonheur.


Merci ?? Mais de rien ;-)

samedi, novembre 03, 2007

Que faites-vous ce Mercredi ?

Je me joins à d'autres bloggeurs pour faire en sorte que ce Mercredi 07 Novembre 2007 ne soit pas celui où l'âme tunisienne est renvoyé aux oubliettes .

Ma Tunisie est trimillénaire .Et ce Mercrdi j'invite tous les bloggeurs de contribuer à leur façon pour notre dignité et notre Histoire .

C'est peut-être une goutte d'eau face à la deferlante , face à cette mascarade qu'on nous inflige à tous... Cette date ne sera pas celle de la Honte mais celle de la résistance symbolique.

Exprimer ensemble notre fierté d'être Tunisien avant tout, dans notre diversité et notre richessemais surtout un devoir de mémoire .

Il est impératif de combattre ce lavage de cerveau national , ce génocide de notre mémoire collective qui sévit depuis 20 ans .

vendredi, novembre 02, 2007

jeudi, novembre 01, 2007

Rhuminer ...


Tomber malade est certainement dans mon top 5 des ces événements qui me font le plus chier.. Et contrairement à la plupart du monde un simple rhume m’affecte au plan physiologique mais aussi émotionnel.

Je suis beaucoup plus impatient (je le suis déjà assez dans des conditions normales) à la limite agressif et surtout déprimé

Sentir que son corps ne peut pas suivre le rythme relève je suppose de la phobie de la perte de contrôle...

Alors oui votre cher Aziz combat un vilain rhume, qui combiné à mes allergies me fout à terre …

Le changement radical de saison avec ses nuits froides a eu raison de mes anticorps …

Alors si mon blog vous semble lui aussi bien comateux ces temps-ci c’est parce qu’il est à l’image de son rédacteur; malaaaaaaaaaaaaaaaaaadeuuuuuuuuuuuuuuuuuuu



Alors en attendant que mon arsenal de Tylenol , de recettes de grands-mères et mes Reactines fasse enfin leur effet Etkalem fermera sa gueule je crois …