vendredi, mars 30, 2007

Mais que veulent-ils de plus ??

Cinq ans après Beyrouth, le sommet de Riyad relance l'initiative arabe de paix. Au terme de deux jours de réunion dans la capitale saoudienne, les dirigeants de la Ligue arabe ont présenté un front uni pour appeler Israël à accepter leur proposition fondée sur le principe "terre contre paix" et à rouvrir des négociations directes avec les pays arabes.

L'initiative arabe offre à Israël la reconnaissance de tous les pays arabes et une paix permanente en retour des territoires conquis lors de la Guerre des Six jours de 1967. Elle appelle également à la création d'un État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale et à une "solution juste" à la question des réfugiés palestiniens. Or, Israël rejette un retrait total de Cisjordanie et de Jérusalem-Est et s'oppose fermement au retour en nombre de réfugiés palestiniens en Israël.

Que l’on ne vienne plus me dire que les terroristes sont les Arabes et que nous ne voulons que la destruction d’Israël !!!

mercredi, mars 28, 2007

Le Tophet de Salammbô et la propagande romaine 3000 ans après…

Le tophet de Salammbô à Carthage n’a pas cessé, depuis sa découverte en 1921, de faire l’objet d’une controverse dont on perçoit le reflet dans les différents travaux qui lui ont été consacrés. Il demeure dans ce sens un espace particulièrement intéressant pour l’étude de la mentalité religieuse des Carthaginois. Lieu sacré bénéficiant d’une longévité depuis l’époque archaïque jusqu’à la chute de la métropole punique, ce site présente un échantillonnage remarquablement ample de mobilier, d’inscriptions et d’ossements qui sont des indices inestimables dans la connaissance de la société carthaginoise.

Un essai de reconstitution du tophet de Carthage renvoie à un ensemble de questions intéressantes qui ont suscité tout au long de ces dernières décennies un large débat : au problème de la stratigraphie et de la chronologie, qui implique notamment une lecture attentive du mobilier et de l’ensemble des vestiges exhumés ; au rituel exercé à l’intérieur de cet espace.
Au dossier du sacrifice humain et aux questions qui se rapportent à l’étude de la religion punique dont nous devons la réouverture à H. Bénichou–Safar, S. Ribichini et à bien d’autres chercheurs, sans oublier surtout le grand spécialiste de la civilisation phénico-punique, S. Moscati .

Ces travaux ont permis l’identification d’une origine locale du matériel céramique de la « cachette Cintas » (la chapelle du faubourg). De tradition chypriote dans le caractère de la première Carthage, en comparant les rituels de crémation et des poteries du Proche-Orient et de Carthage. La continuité rituelle et la fidélité de la qualité des premières urnes carthaginoises à celles orientales suggèrent que l’utilisation du tophet remonte avant 760/740 av. J.-C., datation attribuée à la plus ancienne céramique de ce site.
Il y avait une séparation entre deux espaces, un consacré à la divinité et l’autre renvoie au sanctuaire en tant que lieu de culte ou édifice construit .

Le tophet n’était pas un lieu de sacrifice humain, mais plutôt une enceinte réservée à l’ensevelissement des tout-petits enfants. Cependant, il est intéressant de signaler que cet espace, dans le monde punique, était fréquenté par des fidèles qui, après avoir formulé un vœu ou rendu un culte, offraient un sacrifice.
L’absence de tombes de nouveau-nés dans les nécropoles puniques et surtout l’absence de l’absence de bûcher collectif sur le site ne peuvent que remettre ce gros mensonge en question.

mardi, mars 27, 2007

Le retour des oies, mon cauchemar.



J’ai eu hier soir l’un des pires cauchemars de ma vie. Je fais pas mal de cauchemars comme tout le monde me diriez-vous mais moi je m’en souviens parce que ils me réveillent. Je respire de la bouche depuis mon plus jeune âge et donc je fais des crises d’apnée lorsque je dors ce qui fait en sorte que ça se répercute au niveau de mes rêves qui en crise d’apnée deviennent des cauchemars à vous couper le souffle!!

Je suis un gros fan de films de science-fiction et d’horreur. J’ai particulièrement apprécié un film d’horreur sur les zombies : 28 Days Later de Danny Boyle. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, l’histoire est simple : Des zombies ont attaqués le monde et un homme qui était dans le coma se réveille 28 jours plus tard seul à l’hôpital après l’attaque des zombies.

Ont voit toujours les zombies comme des êtres amorphes à la limite débiles mais malheureusement pour moi ils étaient voraces, agiles, extrêmement rapide et surtout intelligents!

Donc j’étais en Tunisie (comme dans la plupart de mes rêves) en train de prendre un verre avec des amis dans un bar qui ressemblait au Saf-Saf quand tout a coup on apprend que le secteur est encerclé par des zombies qui massacrent tout le monde avec des ciseaux. La seule façon de leur échapper : se cacher et se couvrir .Ne faire aucun bruit vu que leur vision est très limitée. Ce qu’on se presse tous de faire et voilà que tout ce beau monde ‘ full fashion’ se retrouve à la recherche d’une salutaire cachette.
Je me retrouve donc sur un toit du bar entouré de ksab peints en bleu et d’un sac poubelle comme camouflage. Un ami trouve que je sens trop le parfum et me recommande de me badigeonner le visage d’huile et de citron pour sentir plus la bouffe … mais c’est à ce moment là que nos fameux zombies nous attaquent , massacrent tous mes amis à coups de ciseaux arrivent à mon niveau et commencent à déchiqueter mes jambes à travers mon jean diesel acheté la veille!!!!


Par miracle je commence à m’envoler (littéralement) tel un ange ensanglanté fuyant le massacre ... Je m’arrête sur un autre secteur de la ville où tout le monde semblait vivre normalement, inconscient du danger. J’atterris dans une rue où on célébrait un mariage typique tunisien : la mariée arrivait à la salle de fête avec toute la smalla et la hadja à côté. J’accoste donc la hadja et je commence à lui hurler que les zombies étaient en train de nous attaquer et que il faut fuir le plus vite possible …évidement elle ne m’entend pas et ne pense qu’au mariage de son fils .Je reprends donc mon envol et je me retourne deux secondes le temps de voir la hadja se faire déchiqueté par un zombie à coups de ciseaux et c’est là que mes perruches qui sont dans mon salon se joignent à moi dans mon envol et commencent à jacasser comme des furies .


Je me réveille en sursaut tout en sueur pensant que la fin du monde était à nos portes et c’est durant ce bref instant de semi-éveil que j’entends mes perruches virevoltant dans leur cage ,mon chat courir partout dans la chambre et tout cela parce que nos fameuses oies de retour pour le printemps, avaient décidé de survoler mon quartier en jacassant de joies à 4 heures du matin …Et dire que c’est le signe du printemps!!!

La céramique tunisienne en pleine effervescence

La céramique tunisienne devient un moyen d’expression aussi digne d’attention que la photo ou la peinture.
Hier, essentiellement fonctionnelle et utilitaire la céramique vit un état d’effervescence. Elle continue à se nourrir d’un passé prestigieux. Un trésor inépuisable de motifs et de couleurs. Le développement du secteur du bâtiment et de la décoration intérieure lui a donné certainement une nouvelle vigueur en permettant l’émergence d’un grand nombre d’unités de fabrication aussi bien artisanales qu’industrielles.
Et si la galerie Tramp au Marais (Paris) a abrité dernièrement une exposition d’artisans tunisiens où trois jeunes céramistes ont présenté leurs œuvres, cela annonce bien une ouverture du marché de l’art contemporain à cette belle expression d’argile et de feu.
Les œuvres du céramiste tunisien Khaled Ben Slimane ne font-elles pas déjà partie des collections des plus grands musées du monde ?

On ne peut parler de céramique, en Tunisie, sans évoquer celui qui lui a donné ses lettres de noblesse, l’a imposée sur l’échelle artistique et lui a permis d’accéder aux musées.
Sculpteur en céramique, aimé et respecté pour l’esthétique et le message qui s’inscrit dans son œuvre, Khaled Ben Slimane nous touche dans noter spiritualité. Ses couleurs, blanc de la pureté, bleu du ciel, brun de la terre, se retrouvent dans toutes ses œuvres.
Natif de Nabeul, celui qui se décrit comme un céramiste qui peint est considéré, aujourd’hui, comme l’un des plus grands céramistes d’art contemporain.
Ses œuvres sont exposées dans les plus grands musées du monde : British Musuem, Musée international de la céramique de Genève, Musée de la céramique à Barcelone. Il est entré dans les dictionnaires et autres encyclopédies de la céramique, et on le sollicite pour des cycles de formation de céramistes dans de nombreux pays.
On a dit de lui qu’il représentait «ce type rare d’artiste complet que notre époque réclame».

* La Quatriéme Dimension de Khaled BenSlimane

samedi, mars 24, 2007

La Khaldounia : l'exemple précurseur d'une organisation démocratique Tunisienne



La Khaldounia fut la première école moderne de Tunisie fondée en 1896 à Tunis. Son nom est une référence directe à Ibn Khaldoun.


Elle est mise en place par les Jeunes Tunisiens, menés par Béchir Sfar, soucieux de répandre des connaissances scientifiques et pratiques dans les milieux de culture arabe et particulièrement parmi les étudiants de la mosquée Zitouna dont l'enseignement est jugé archaïque, scolastique et purement religieux. La bibliothèque de la Khaldounia est installée près de la Zitouna. Son fonds provient de dons, de cotisations et d'ouvrages des Jeunes Tunisiens. Dès son ouverture, des cours de géographie, de droit, de mathématiques, d'hygiène ainsi que des cours élémentaires de français et de rédaction arabe y sont dispensés.


Abdeljelil Zaouche, qui en est le président de 1910 à 1919, effectue de nombreuses réformes et négocie une aide publique au moyen de subventions. Il intervient à la Conférence consultative tunisienne pour inscrire au budget 1911 un relèvement de crédit à affecter à des bourses et veille à assurer aux étudiants les conditions de logement et de séjour dans la capitale.


La Khaldounia reçoit de nombreuses personnalités du monde arabe : réformistes et nationalistes acquis à la cause tunisienne dont l'illustre Mohamed Abduh. Elle bénéficie également du soutien du résident général de France en Tunisie, René Millet, qui se charge de la rédaction de son statut. Ce dernier exclut néanmoins les discussions politiques et religieuses mais incite à la réflexion et à l'esprit critique.


La Khaldounia est laïque, gratuite et publique. Elle constitue, en tant que première association tunisienne dont les membres et le président sont élus, l'exemple précurseur d'une organisation démocratique.Qu'en reste-t-il ??

La Cathédrale Saint-Vincent-de-Paul de Tunis


La cathédrale Saint-Vincent-de-Paul est la cathédrale de rite catholique de la ville de Tunis .Elle porte le nom de saint Vincent de Paul en mémoire de ce Saint Marseillais.


Ordonné prêtre en 1600, il est fait prisonnier par les maures cinq ans plus tard et vendu comme esclave à Tunis. C'est après avoir converti son maître qu'il pourra rentrer en France. Après son retour en France, il est successivement aumônier de Marguerite de Valois, curé de Clichy et précepteur des enfants du général des galères, aumônier des galériens puis curé de campagne. En réponse à la misère des campagnes, il fonde une congrégation de prêtres missionnaires, les lazaristes, puis une communauté de soeurs, les filles de la charité. C’est en 1648 que les premiers compagnons de St Vincent de Paul sont arrivés à Tunis pour assurer l’aumônerie et éventuellement le rachat des esclaves chrétiens qui vivaient en Tunisie. Ceux-ci, d’origine essentiellement italienne et maltaise, étaient regroupés dans la médina de Tunis dans ce qu’on appelait le fondouk des esclaves chrétiens.

La cathédrale se situe sur la place de l'Indépendance, carrefour entre l'avenue Habib Bourguiba et l'avenue de France, face à l'ambassade de France. Elle est bâtie dans un style romano-byzantin (1893-1897). Elle abrite le siège du diocèse de Tunis. Depuis 2005, Mgr Maroun Lahham, d'origine jordanienne, y exerce en tant qu'évêque de Tunis.


Dans l’imaginaire de plusieurs Tunisois, la représentation de Dieu sur le parvis de la Cathédrale avec ses bras ouverts est ancrée pour toujours !
Si vous passez devant n’hésitez pas à faire un tour à l’intérieur : c’est tout simplement grandiose. Les heures d’ouvertures sont disponibles au : http://www.diocesetunisia.com/

Vague de froid à Tunis : Les aides arrivent


La Presse - 03/24/2007

Les autorités régionales et locales du gouvernorat de Siliana ont distribué des aides à 870 familles démunies, vivant dans les zones montagneuses les plus touchées par la vague de froid.
Ces aides fournies par l’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS) comportent des produits alimentaires, des couvertures en laine, des vêtements et des chaussures.Il est à signaler que les différentes délégations du gouvernorat de Siliana ont connu, ces derniers jours, à l’instar de plusieurs autres régions du pays, des perturbations climatiques marquées par des précipitations importantes et la chute de neige et de grêle, accompagnées d’une vague de froid et de vents forts, ayant touché notamment les hauteurs de Makthar, Kesra, Rouhia, Bargou et Siliana-Sud.


vendredi, mars 23, 2007

LA Villa Africa: Une fenêtre sur notre passé

Avec la reconstruction de la Villa Africa prés d’El Jem, un bond de 18 siécle nous attends.Découverte à la suite d’une tentative de construction ollicite, la Villa Africa demeure la plus vaste résidences aristocratiques privées de toute l’Afrique romaine : 3000 métres carrés !

La découverte de restes d’amphores contenant du vin en provenance de Gréce dans une terre qui en produisait, la présence de multiples bassins et fontaines et de par ses pavements démontrent le degré d’opulence dans laquelle les aristrocates de l’Africa évoluaient .
Nommée aprés la découverte de l’unique représentation en mosaïque de la déesse Africa, cette demeure a été partiellement reconstruite à l’identique afin d’exposer ces inestimables trésors de notre patrimoine.

Datant du II éme siécle aprés J.C. elle permet aux visiteurs de visualiser l’ambiance d’une riche demeure de l’époque Impériale.
La reconstruction a été dirigé par un Grand Homme M. Hédi Slim spécialiste de l’Antiquité Tardive et ancien directeur de la Recherche du Patrimoine.

Ce joyau de notre passé est à redécouvrir. Je vous invites donc à passer quelques instants dans cette Villa et de retourner chez quelques uns de nos ancêtres d’il ya plus de 1 800 ans...

Souriez ! La vie est est tellement belle...

Il y a des moments dans notre existence où nous remettons tous -à différents degré -l’utilité de notre existence. Notre condition humaine peut parfois être si lourde à porter que la solution la plus simple serait d’y mettre fin.
Je suis passé par ce profond questionenment qui nous améne dans le plus tragique des cas à commettre l’acte qui nous paraît si salutaire..

J’aimerais prendre la peine d’écrire ces petits mots à vous chers lecteurs en espérant qu’un brin de ce post restera ancré dans votre mémoire ...

Nous avons le privilége d’être en vie . Le temps que ce privilége nous est offert , il nous faut à chaque instant profiter de ce cadeau du mieux que l’on peut . Nous ressentons notre existence à travers nos émotions et cette énergie de vie qui coule dans nos veines nous pousse toujours à se relever et à continuer parce que nous avons la chance de vivre !!!Ce cadeau qui nous est donné à tous de ressentir la peine , la tristesse, la douleur , la jouissance ,la joie, le rire est inestimable.

Et quand vous vous sentez seul, le soir , il suffit de lever la tête et d’admirer dans la noirceur ces petites lumiéres de vie, ces étoiles qui nous prouvent à quel point nous sommes petits et fragiles dans notre petit atome qu’est la Terre. Inhaler profondément ce souffle de vie et dites-vous que vous avez de la chance d’être en vie. Elle ne vous demande en retour qu’un sourire .

Chaleureusement, Aziz

mardi, mars 20, 2007

La musique Tunisienne : les enjeux d’une musique en voie de disparition.


La question peut donner lieu à des débats sans fin, où les uns pourront faire valoir l’évidence d’une intonation spécifique tandis que d’autres soupçonneront la fabrication, autour du malouf en particulier, d’une certaine musique qui, précisément en raison de sa nature artificielle, peine aujourd’hui à s’imposer face aux musiques étrangères qui se font plus envahissantes.Mais, aujourd’hui, il y a urgence. De plus, le contexte se prête à l’action. En effet, une consultation nationale sur la musique va bientôt se terminer : dans les jours qui viennent. Avec l’ensemble des recommandations qu’elle aura permis de dégager. Au même moment, le Festival de la musique tunisienne va avoir lieu. Ses ambitions sont intactes : relancer la création, non plus seulement dans le domaine du chant, mais aussi dans celui de la musique instrumentale et, dernière nouveauté de cette année, dans la musique de groupe.


Mais les raisons de ce désert musical tunisien sont ailleurs. Malheureusement et il faut le dire, la musique émergente en Tunisie mais surtout les artistes n’ont aucun soutien financier. Comment alors peuvent –ils vivre de leur art ??? Et puis les maisons de productions en Tunisie sont quasi inexistantes. Sinon elles se concentrent sur les musiques orientales populaires ou le mezoued. Les quelques grosses pointures tel que Fawzi Chkili ont réussi à produire grâce à l’aide de maison de production étrangère.

Et il y a un autre élément qui s’ajoute à cela , le manque de visibilité et d’opportunités offertes à la relève et la censure de certaines formes de musique tel que le rap tunisien qui se veut disons plus critique envers le gouvernement mais qui porte en lui le message d’une certaine partie de notre jeunesse . Il est essentiel que toutes les formes d’expressions artistiques puissent s’épanouir et illustrer la richesse de notre patrimoine et de notre culture Avec elle c’est notre identité et notre spécificité qui risque de disparaître un jour …

BABEL : un portrait de l’Humanité.

J’ai récemment visionné le film Babel du réalisateur mexicain Alejandro González Inárritu .

En plein désert marocain, un coup de feu retentit soudain. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...

C’est à travers cette métaphore en filigrane que ce talentueux réalisateur dessine les contours de ce que nous sommes : Humains.

Parce que nous ressentons de la compassion pour des étrangers, des préjugés et des stéréotypes qui font que nous agissons d’une manière différente entre nous. Le film traite aussi de la quête de l’amour et de notre profonde solitude en tant qu’être vivant dotes d’une conscience. .

Cette belle peinture de notre Humanité m’a touché parce qu’elle n’offre aucune réponse juste une image, un reflet de ce que nous sommes à travers des situations qui nous semblent à tous ,si familières.

20 Mars 2007 : Il y a 51 ans …..

Nous fêtons avec beaucoup de fierté aujourd’hui notre 51 éme anniversaire d’Indépendance. Cette date est aussi importante à nos yeux que l’est le 4 Juillet pour les États-Uniens ou le 14 Juillet pour les Français . Elle nous rappelle que cette liberté a été payée au prix fort.

A cette occasion je souhaite à tous mes compatriotes et à notre patrie une année de stabilité,de prospérité, d"égalité et surtout, de liberté !

Tahya Tounes!!!

mercredi, mars 14, 2007

Matmata, trésor à sauvegarder !

Situé au sud-est du Chott el-Jérid, dans les contreforts du djebel Dahar, Matmata se trouve à 40 kilomètres au sud-ouest de Gabès. Accroché à flanc de montagne, à 600 mètres d'altitude, ce village berbère compte environ 1800 habitants. Il est renommé pour ses remarquables habitations troglodytiques qui en font l'un des hauts lieux du tourisme tunisien

L'hôtel Sidi Driss sert de décor à La Guerre des étoiles de George Lucas. Il s'agit de la résidence de la famille Lars où vivent Luke Skywalker. Le nom du groupe de rock français Matmatah vient également du village.

Creusées dans la montagne, dans les flancs de vastes puits, habituellement circulaires, de 5 à 10 mètres de profondeur et de 8 à 15 mètres de diamètre les maisons de Matmata sont un des bijou de notre patrimoine. Le fond du puits constitue la cour de l'habitation. Dans cette région soumise à de très fortes canicules, plusieurs mois par an, cet aménagement de l'habitat permet de faire pénétrer la lumière dans les pièces souterraines tout en y maintenant de la fraîcheur au plus chaud de l'été. On y trouve tout le nécessaire : salon, chambres, cuisine et salle d'eau. D'autres pièces servent de remises, de silos à grains ou de bergerie pour les chèvres. Depuis le niveau naturel du sol extérieur, on descend généralement dans la cour directement au moyen d'un étroit escalier aménagé à flanc de paroi. On peut aussi pénétrer dans la cour par un couloir souterrain horizontal qui s'amorce un peu en aval.
Certaines maisons sont assez élaborées avec une succession de cours intérieures auxquelles on accède par des couloirs souterrains partant des logis ou de la ou de la cour principale, deux niveaux de pièces superposées !

Il est donc de notre devoir de non seulement protéger le mode de vie des Tunisiens berbérophones mais surtout de le mettre en valeur en permettant à la population locale de s’autogérer. Il en va de la survie de ce trésor national.

Vieillissement de la population tunisienne : Quels sont les enjeux ?

La Tunisie a dépassé le cap des 10 millions d'habitants en 2005, ce qui correspond à un triplement de sa population depuis 1956 (3 448 000 habitants) et à un doublement depuis le début des années 1970. Néanmoins, la croissance démographique ralentit, le pays accélérant sa transition démographique dans la dernière décennie.

Selon Ali Ben Brahim( Démographe,- Maître de Recherche à l’ O N F P ) , le premier facteur de vieillissement, est en effet la transition démographique.
L’accroissement du nombre et du pourcentage des personnes âgées dans le monde entier aura des répercussions nombreuses sur le plan du développement économique et social et sur des ressources humaines voir sur le développement durable d’une façon générale. Mais les problèmes les plus souvent évoqués dans les théories du vieillissement sur les régimes de retraite et sur le coût des services de santé qui enregistrent un accroissement sensible chez les personnes âgées. C’est ce qu’on appelle le rapport de dépendance qui indique un ordre de grandeur de la population non active (jeunes et vieux) par rapport à la population d’âge actif
Le plus souvent, les démographes Tunisiens ont démontré que la population tunisienne connaît des profonds changements structurels à la base et à la sommet de la pyramide des âges. La Tunisie comptait en 1966, 4.6 millions d’habitants, en1999 selon l’enquête « population et emplois » 9.4 millions d’habitants. La Tunisie a doublé son effectif en un 1/3 du siècle. Entre 1984 et 1994, la population a augmenté de 1.8 millions, soit avec un taux d’accroissement annuel moyen de 2.35%. Par contre, pendant les cinq ans entre 1994 et 1999, elle n’a augmenté que de 0.7.%
Pour les années à venir selon les différentes projections adoptées par l’Institut National du Statistiques (INS) en fonction de la baisse de la Fécondité ( l’ I S F) en Tunisie d’ici à l’horizon 2030, le taux d’accroissement naturel moyen ne dépassera pas 0.50% en l’absence de migration. Selon l’hypothèse centrale avec une baisse intermédiaire entre la baisse rapide et la baisse lente, en 2029 ce taux d’accroissement naturel ne sera que de 0.28%. Par contre ce taux sera presque nul (0.05%) en 2029 selon le premier scénario avec une baisse accélérée. Selon ce même scénario, la population tunisienne n’augmentera que de 2.31 millions d’habitants en 30 ans.
En 2029 la population tunisienne atteindra 11.76 millions d’habitants. La population des personnes âgées de 60 ans plus doublera durant ces 30 ans, leur proportion passera de 9.0% à 17.7% et sont effectif total serait environ 2 087 100.
En Tunisie, la proportion actuelle des personnes âgées de 60 ans et plus est de 9%. Le doublement de cette proportion est prévu en 2029.
En 30 ans la proportion passera de 9% à 18 %.
Le problème du chômage et de l’emploi préoccupe autant le pouvoir public et le citoyen. Il semble que les afflux exceptionnel durant les dernières décennies sont, en grande partie à l’origine.

En 2000, la population active âgée entre 18 et 59 ans comptait 2,91 millions. En2019 elle sera de l’ordre de 4,13 millions, soit une augmentation d’environ 42%. En2000, on a enregistré 78,6 milles demandes additionnelles d’emploi, en 2019 elles ne seront que de l’ordre de 30,2 milles demandes, soit une baisse de 62%. Cette baisse s’accentue dans la décennie 2010-2019. Le nombre des demandes additionnelles connaîtra une stagnation jusqu’au 2007 dans une moyenne de 81.3 milles demandes par an en plus, mais à partir de 2008 la baisse sera progressive. Elles resteront supérieures à 50 milles demandes jusqu’à 2014 mais durant les dernières cinq ans elles chuteront pour prévoir 30 milles demandes seulement.
D’après les projections de l’Institut National de Statistique (INS 1999), la structure par âge de la population tunisienne restera marquée par l’accroissement de la population active qui accuserait une augmentation totale de 70% au cours de la même période de projection.
On assistera ainsi, à une baisse de plus en plus importante du nombre d’enfants d’âge préscolaire et scolaire et une augmentation du poids des adultes. L’élévation de l’âge médian de la population qui augmente de 50% au cours de projection passant de 22.4 ans au début de la période à 34.5 ans à la fin de la période atteste que la Tunisie est bel et bien engagée sur le chemin du vieillissement.


Ce vieillissement de notre population aura un impact majeur sur notre Société : L’identité Tunisienne. En effet pour supporter la croissance de notre pays et ce a l’orée de 2030 nous allons devoir composer avec une immigration. Avec des conséquences majeures sur le plan socio-économique et institutionnel

Cela peut paraître difficile a croire mais la Tunisie ne sera plus le pays d’où l’on émigre mais bel et bine ou on immigre. Nous deviendrons ne terre d’accueil comme nous l’avons toujours été durant ces 3000 de notre existence en tant que nation.

L’immigration sera en grande partie magrébine et sub-saharienne et ce fort probablement dans un contexte d’union économique maghrébine du moins.

Et je ne peux pas m’empêcher de penser que après tout ce l’on a vécu nous exilés du pays, nos enfants risque de faire face au contraire de ce que nous vivons. Et que le racisme latent des Tunisiens (l’ignorance et stéréotypes) finit par prendre le dessus. Un le Pen Tunisien serait définitivement un cauchemar!
Espérons que nos valeurs d’ouverture et d’hospitalité prennent le dessus et que nous arriverons a nous identifier autrement que par nos liens de sang.

mardi, mars 13, 2007

Tunisie, nouvelle destination ?

Les délocalisations de groupes étrangers en Tunisie se sont distinguées, ces dernières semaines, par une nouvelle tendance.


Des multinationales implantées en France ont pris la décision de transférer leurs usines en Tunisie où les avantages comparatifs (bas salaires, paix sociale, proximité de l’Europe) sont plus attractifs. Cette tendance, bien qu’elle n’ait pas encore pris assez d’ampleur mérite d’être signalée. Au moins deux cas l’illustrent. Le premier concerne la firme américaine Stanford Reynolds, spécialisée dans la fabrication des stylos, feutres et correcteurs. Cette firme a décidé de transférer en Tunisie son usine « Reynolds France » et d’accroître, en conséquence, la capacité de son partenaire tunisien la Société Industrielle d’Articles de bureaux (SIAB).
A partir de 2007, la SIAB, qui est déjà leader au Maghreb, exportera 700 millions de stylos vers 127 pays, deviendra une des principales filiales de Stanford Reynolds.



Le 2ème cas concerne le groupe Metzeler, équipementier automobile filiale du groupe anglais Capital Venture City Bank. Ce groupe a décidé à son tour de transférer en Tunisie son usine, localisée sur le site de Charleval dans l’Eure, spécialisée dans la fabrication de joints pour l’automobile (glaces, portières…).. Metzeler réfléchit également sur le transfert vers la Tunisie d’une partie de l’activité de son usine implantée en Pologne.



Une question mérite d’être posée dès lors : le site de production international Tunisie serait t-il devenu plus attractif et plus rémunérateur que la France ?.

samedi, mars 03, 2007

La Rebaybia , connaissez-vous?

Je m’intéresse énormément aux coutumes et aux traditions tunisiennes. Je suis tombé sur un article sur la Rebaybia. Coutumes des Tounés, les rares descendantes de cette communauté juive tunisienne la pratiquent encore. Exclusivement réservée aux femmes, la Rebaybia est une retrouvaille entre femmes animée par une troupe de musiciens et de chanteurs.
Les sons de la derbouka et des bendirs provoquent une sorte d’état de transe associé aux jnouns que l’on connait bien dans notre mythologie populaire.

Une récente étude a démontré que cette pratique remontait en fait à l’ère punique du moins et que ces rites se pratiquaient chez les femmes carthaginoises qui communiquaient avec les divinités de la Cité (certainement Tanit, déesse de la fécondité).

Pourquoi cet article me diriez-vous ? Simple : cet exemple illustre dans tout son éclat ce mince fil qui relie notre identité aux fonds des âges et qui nous prouve que bien peu de pays peuvent retrouver des échos de leur culture dans le passé. Nous avons le privilège d’en faire partie.

La médina de Tunis : Le retour aux sources ?

Après des décennies de déchéance totale, notre médina de Tunis retrouve son second souffle
Compte tenu des mosquées, des souks, des places, des mausolées, des palais, des demeures, et des médersas la Médina de Tunis préserve un héritage humain, architectural et urbanistique arabo-musulman unique en son genre et incarne l’authenticité d’une ville qui existe depuis treize siècles. La Médina de Tunis a été classée en 1979, par l’UNESCO, patrimoine culturel de l’humanité. Leurs ouvrages sont là, presque tous : la Médina, l’une des plus belles de l’Islam a conservé son plan, ses volumes, ses lumières, depuis le 15ème siècle au moins L’état de délabrement de plusieurs quartiers mais surtout de plusieurs joyaux architecturaux a fini par alerter plusieurs amoureux de la médina qui ont fini par crée une association : l’Association de Sauvegarde de la Médina et qui a pour objectif la sauvegarde et la restauration des monuments de la médina.

Le gouvernement a également mis la main a la pate parfois d’une façon maladroite ( quartier Halfaouine par exemple) . Le meilleur exemple est certainement la place des martyrs et le nouvel hôtel de Ville de Tunis mais aussi par la promulgation du code du patrimoine.
Mais ce regain pour la médina vient surtout des particuliers qui - par amour pour ces anciennes demeures qui appartiennent à leur familles depuis des centaines d’années- ont décidé de retourne y vivre. Ainsi plusieurs quartiers renaissent tel que celui de la Kasbah avec des cafés et des restaurants des salles d’expositions des clubs dans d’anciennes demeures (Dar El Jed, Café Moncef Bey Club culturel Tahar Haddad.

Espérons que cela continue et que nos Dars connaissent un engouement tel que celui des Riadhs de Marrakech.