La musique Tunisienne : les enjeux d’une musique en voie de disparition.
La question peut donner lieu à des débats sans fin, où les uns pourront faire valoir l’évidence d’une intonation spécifique tandis que d’autres soupçonneront la fabrication, autour du malouf en particulier, d’une certaine musique qui, précisément en raison de sa nature artificielle, peine aujourd’hui à s’imposer face aux musiques étrangères qui se font plus envahissantes.Mais, aujourd’hui, il y a urgence. De plus, le contexte se prête à l’action. En effet, une consultation nationale sur la musique va bientôt se terminer : dans les jours qui viennent. Avec l’ensemble des recommandations qu’elle aura permis de dégager. Au même moment, le Festival de la musique tunisienne va avoir lieu. Ses ambitions sont intactes : relancer la création, non plus seulement dans le domaine du chant, mais aussi dans celui de la musique instrumentale et, dernière nouveauté de cette année, dans la musique de groupe.
Mais les raisons de ce désert musical tunisien sont ailleurs. Malheureusement et il faut le dire, la musique émergente en Tunisie mais surtout les artistes n’ont aucun soutien financier. Comment alors peuvent –ils vivre de leur art ??? Et puis les maisons de productions en Tunisie sont quasi inexistantes. Sinon elles se concentrent sur les musiques orientales populaires ou le mezoued. Les quelques grosses pointures tel que Fawzi Chkili ont réussi à produire grâce à l’aide de maison de production étrangère.
Et il y a un autre élément qui s’ajoute à cela , le manque de visibilité et d’opportunités offertes à la relève et la censure de certaines formes de musique tel que le rap tunisien qui se veut disons plus critique envers le gouvernement mais qui porte en lui le message d’une certaine partie de notre jeunesse . Il est essentiel que toutes les formes d’expressions artistiques puissent s’épanouir et illustrer la richesse de notre patrimoine et de notre culture Avec elle c’est notre identité et notre spécificité qui risque de disparaître un jour …
Mais les raisons de ce désert musical tunisien sont ailleurs. Malheureusement et il faut le dire, la musique émergente en Tunisie mais surtout les artistes n’ont aucun soutien financier. Comment alors peuvent –ils vivre de leur art ??? Et puis les maisons de productions en Tunisie sont quasi inexistantes. Sinon elles se concentrent sur les musiques orientales populaires ou le mezoued. Les quelques grosses pointures tel que Fawzi Chkili ont réussi à produire grâce à l’aide de maison de production étrangère.
Et il y a un autre élément qui s’ajoute à cela , le manque de visibilité et d’opportunités offertes à la relève et la censure de certaines formes de musique tel que le rap tunisien qui se veut disons plus critique envers le gouvernement mais qui porte en lui le message d’une certaine partie de notre jeunesse . Il est essentiel que toutes les formes d’expressions artistiques puissent s’épanouir et illustrer la richesse de notre patrimoine et de notre culture Avec elle c’est notre identité et notre spécificité qui risque de disparaître un jour …
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