mercredi, juin 20, 2007

Les enjeux économiques et de l'emploi en Tunisie

Tel que je l’ai mentionné dans mon précédent post j’aimerais qu’un débat constructif puisse s’établir sur les enjeux de la Tunisie moderne mais aussi les changements que nous souhaiterions être réalisé. Je n’ai pas la prétention d’avoir la science infuse ou dicter les démarches à suivre .

J’essaie juste de compiler nos idées et nos commentaires face à une vision qui soit plus objective de la situation de notre pays. Je débute donc par un survol de l’économie tunisienne et du secteur de l’emploi. *

Je vous invite donc à partager vos commentaires mais surtout vos points de vue et vos solutions. Essayer de comprendre la situation et offrir des aletrnatives.

Qu'est-ce qui fait en sorte que plus de 855,000 Tunisiens aient decidé d'émigrer .

Quelles sont les limites de notre économie et du marché de l'emploi.

Que pensez-vous également de la mentalité des entreprises tunisiennes et de leur faôn de gérer leurs employés.

Quels garanties l'assurance -emploi offrent-elle et qu'aimeriez-vous voir comme amélioration?

À vous la parole..


L’économie tunisienne

L'économie de la Tunisie est historiquement liée à l'agriculture, aux mines et à l'énergie au tourisme et aux industries manufacturières Notre économie diversifiée nous distingue de celle de la plupart des États des régions africaine, nord-africaine et moyen-orientale. Par rapport aux autres pays du Maghreb (Algérie et Maroc), elle se hisse à la 1ère place pour le revenu par habitant comme pour le niveau de développement.

De plus, la Tunisie est, au même titre que le Maroc, l'un des seuls pays de la région à être entré dans la catégorie des « pays à revenus moyens ». L'économie tunisienne est distinguée au Forum économique mondial sur l'Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007, comme la 1ère économie la plus compétitive d'Afrique, devançant l'Afrique du Sud, et la 29e sur 128 au niveau mondial Le processus de mondialisation qui affecte la Tunisie, comme tant d'autres pays en développement, est conçu par le gouvernement comme un « ordre naturel », c'est-à-dire qu'il est obligatoire pour le pays de s'y adapter sous peine de forte dégradation de sa situation économique .

Depuis le lancement du nouveau programme de privatisation en 1987, le gouvernement a totalement ou partiellement privatisé 203 entreprises, dont de grands établissements publics tels Tunisie Télécom. Pourtant, un rapport de la Banque mondiale de juin 2004 épingle les « interventions discrétionnaires du gouvernement » et le « pouvoir des initiés » qui affaiblissent, selon elle, le climat des affaires et les éventuelles prises de risque des investisseurs étrangers. Cette atmosphère serait renforcée par les créances douteuses des banques publiques tunisiennes, majoritaires sur le marché, qui atteint un taux de 22% (contre 6% en France).

Cela pourrait expliquer en partie le niveau modéré bien que croissant du niveau d'investissements étrangers. Aujourd'hui, le secteur privé « reste de taille modeste » et est encore majoritairement composé de petites et moyennes entreprises (PME) familiales dont la dépendance à l'État est financière, eu égard au système bancaire majoritairement public et ce malgré les appels du FMI à l'accélération de la réforme et de la privatisation du secteur. En 2006, le produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie atteint 36 522 millions de dinars tunisiens soit une hausse de 5,6% par rapport à 2005. Quant à la population active, elle atteint 3,3 millions de personnes mais la population active occupée totalise 2,854 millions de personnes Le secteur informel est également une caractéristique de l’économie tunisienne La taille de ce secteur d'activité est difficile à mesurer de manière précise. il contribuerait de 15 à 20% au PIB et emploierait au moins 31,4% de la population active non agricole.

En Tunisie il se caractérise par une multitude de micro-entreprises indépendantes ou à caractère familial ayant une taille moyenne comprise entre 2 à 4 personnes Pourtant, cette situation ne relève pas d'une illégalité cachée mais tolérée. Ainsi, 77,6% des Tunisiens achètent des produits vendus sur les marchés parallèles et 69,6% affirment qu'ils continuent à acheter des produits imités et non contrôlés en sachant qu'ils sont dangereux pour la santé ou l’hygiène. L’administration fiscale ne poursuit pas les vendeurs et se comporte avec beaucoup de tolérance du fait que ce secteur fait vivre plus de 15 000 familles et assure un rôle social et de survie que le secteur officiel est incapable de remplir. Toutefois, le ministère du commerce envisagerait la mise en place d'un cadre juridique spécifique aux produits vendus sur les marchés parallèles.


L'emploi en Tunisie

La non préparation de plusieurs secteurs à l'ouverture a conduit au maintien d'un niveau de chômage élevé et variant selon les sources de 13% à 20%. Or, celui-ci devrait « officiellement » augmenter à 16% en 2008, selon des estimations de la Banque mondiale, en raison de la différence entre le nombre des nouveaux emplois créés chaque année et l'augmentation régulière de la population active (85 000 nouveaux travailleurs pour 60 à 65 000 emplois créés). On parle donc d’un déficit de 25 000 emplois chaque année.De plus un chiffre qui me semble très alarmant : Le total de la population active endettée totaliserait 668 000 personnes en 2006, contre 50 000 en 2003, pour une population totale d'environ dix millions d'habitants...

* Lien pour les infos

8 commentaires:

Marsoise a dit...

les chiffres concernant l'emploi sont alarmants, il faut impérativement trouver une solution, parce que ça devient de plus en plus grave..

Anonyme a dit...

il faut redonner à notre jeunesse, une dignité et la notion de la conscience professionnelle et pourquoi pas l'amour de travail... pour cela, il faudrait que la formation (professionnelle par exemple) puisse leur donner une visibilité immédiate de leur investissement...

PS: brabbi yezi mel les recette... surtout si tu y mets des photos... la dernière en date, kyenhè kay taa sokrane...lotof!

Aziz a dit...

Ps : a tonto Ti hani kolt a Sami yalkalli Edbarra . ha mella hani meddeltha ... ;-)

Anonyme a dit...

ah edhiyé mtaanè aad! eziyen barchè mouch kimè hekel labza elli kenet! yaatik essaha !

sami a dit...

tu commence à faire chier avec tes chiffres toi, on dirait tarek cheniti en moins gay....:)
ah oué j'oubliais: putain heureusement que t'as changé la recette du steack à la ché pas quoi la.....sérieux tu nous a foutu la honte, un tunisien qui sait méme pas cuisiner.....el dwida ca va
t'en penses quoi tonton?
Ah tonton....promis cette semaine je passe au resto, tu verra que tla3na wléd 7ouma:)

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un grand bravo pour cette initiative

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Blog très utile ! Merci pour cette information.

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Super article et pour tous les tunisiennes